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Allez les bleues!

Allez les bleues!
Martine Gingras

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles! Je reviens de deux splendides semaines de vacances au chalet en famille. Au retour en voiture, j’ai lancé une question à la ronde: où vous précipiterez-vous en arrivant à la maison?

Pour moi, la réponse était claire: je voulais voir où en était le mûrissement des tomates au potager. J’étais surtout curieuse de revoir mes « bleues », LA nouveauté 2011 chez nous. De loin, c’était prometteur…

De près, mes tomates bleues, autrement connues sous le vocable « USO Blue Tomato », étaient d’une teinte foncée, rappelant le pourpre de l’aubergine plus qu’un bleu véritable, mais aucune n’est encore prête à être dégustée. D’ailleurs, d’après ce qu’en disait l’an dernier le chroniqueur horticole de La Presse, Pierre Gingras, les «bleues» perdront leur étonnante couleur à maturité, prenant une teinte brunâtre et rouge.

En attendant de pouvoir la goûter, on avait quelques petit moineau et mini-blanches à se mettre sous la dent, des haricots, des herbes de toutes sortes ainsi qu’une généreuse récolte de concombre.

C’était parfait pour se sustenter avant d’attaquer le grand ménage du retour, non seulement au potager, mais aussi sur le terrain, dans la maison et nos ordis. Ah, la vie moderne!

Plus de nouvelles sous peu! C’est-à-dire quand j’aurai vu le bout de mes huit brassées de lavage, trié et traité mes 1000 photos de vacances, fait un brin de rattrapage dans les courriels, planifié l’anniversaire de Judith, vu les 92 amis avec qui on s’est promis une rencontre «vers la mi-août», débuté les achats de la rentrée… Ouf!

Commentaires

  1. Allez, ça te prendra encore beaucoup de journées de vacances d’ici le 31 août !!

    Et ces tomates bleues, je me demande, c’est surtout pour manger en salade ?

    • Manger, manger… C’est pas pour manger, c’est pour jaser et surtout, faire jaser! ;-) Sans blague, d’après l’article de Pierre Gingras, elles ne sont pas très savoureuses… mais c’est une curiosité que je ne pouvais pas rater! En plus, elles renferment beaucoup d’antioxydants, presqu’autant que les bleuets. On en goûtera quelques unes telles quelles, mais si elle manquent de personnalité, on les utilisera dans les soupes, les mijotés, les sauces…

      • crinne

        Je les trouve délicieuses, mais il faut attendre qu’elles soient bien mures. On voit qu’elles le sont quand en dessous de la collerette il se forme une étoile orange.
        Ce sont des tomates poivrées je trouve.

  2. Louise Lefebvre

    Je n’avais pas pris connaissance de cet article de Pierre Gingras sur ces mignonnes tomates bleues. Je suis curieuse de savoir où tu as pris tes graines. J’aimerais bien essayer ça l’an prochain. Merci et bon retour!

  3. Bonjour Martine,

    Parlant de jardin, je viens de lire l’article dans Coup de Pouce sur le jardin de ta maman. Enfin, je crois bien que c’est ta mère?…
    J’adore son bain d’oiseau! Peux-tu lui demander ou elle se l’est procuré? Merci mille fois!

  4. Chibi Sylphe

    Salut Martine,
    Moi aussi, j’en ai des bleues cette année et comme toi, elles tardent :) Je ne savais pas qu’elles perdraient leur couleur par contre, c’est bon à savoir, ça! Et puis, je serai avertie pour le goût. Par contre, je suis bien contente d’avoir pris tes recommandations d’années en années à propos des petites moineaux. Toutes les autres tomates pâlent en comparaison : Elles sont tellement bonnes et sucrées! Mais elles ne se conservent pas longtemps, hein, pas un problème si on les mange vite! En tout cas, merci!

  5. Marie-Claude

    Bonjour Martine!
    J’habite le Bas-du-Fleuve. Je me demandais si tu connaissais la salicorne, le persil de mer(livèche écossaise), l’arroche hastée ou le plantain maritime…? Je cueille ses herbes moi-même le long des plages du coin…
    J’aurais voulu oser t’en envoyer un peu, mais je ne trouve nulle part un courriel ou une adresse pour te joindre personnellement. J’aimerais bien voir les recettes que tu pourrais inventer!!!

    • J’en connais quelques uns là-dedans, mais pas tous! J’avais déjà acheté une huile au persil de mer que j’aimais beaucoup… Ça serait aussi fameux en vinaigre, j’en suis sûre!

  6. Bon retour Martine!

    Ah! L’été! Toujours, il file à la vitesse d’un jeune dans sa Honda civic montée! Pas le temps de tout faire et de tout voir comme on se promet! Vos deux semaines au chalet ont du faire un bien fou: c’est bon de décrocher de son chez soi pendant quelques jours…

    As-tu eu une belle récolte de concombres citron? Pour ma part, rien du tout. Manque de compost, manque d’amour? Pourtant, ce n’est pas les fleurs qui manquent!

    Elles sont mignonnes les tomates bleues malgré leur apparence plutôt noire pourprée. Mais si le goût n’est pas au rendez-vous, franchement, les hybrideurs devront se remettre au travail!

    • Bonjour Jasmine! Oh oui, les vacances font du bien par-là où elles passent ;-)

      Pour ce qui est des concombres: année après année, je me fais couper mes aspirations très tôt en saison, alors que la marmotte vient étêter mes plants. Il faut dire que mon emplacement principal (un treillis sur le cabanon) est juste là où elle a creusé une sortie pour sa galerie! Mon doux a dû remettre de la broche à poules par deux fois, et la dernière semble avoir été la bonne. Ajoute que j’avais transplanté quelques pousses de bourrache devant les plants, ça semble l’avoir désintéresser du « spot ».

      C’est ma première belle année de récolte (si on exclut un ou deux concombres crystal qui avaient réussi à se montrer le nez par le passé). Mes parents en ont cueilli quelques uns en mon absence, et depuis le retour, j’en suis à 5-6 beaux concombres citron et 4 longs ‘Yamato’. Fière et heureuse, la banlieusarde!

      Pour la saveur des bleues: on verra bien! Sur le site de Solana, on trouve les critiques bien sévères à son endroit. J’ai hâte de me faire ma propre idée ;-)

  7. Sylvielle

    Bonjour Martine,

    En début de saison, une marmotte avait décidé de faire de mes plants de courgettes et de concombres son ordinaire. De plus, elle avait grignoté TOUS mes plants de persil! C’est mon coiffeur qui m’a donné un super-truc: j’ai disposé, tout autour de mon potager, des cheveux coupés (les miens, ceux de mon mari et de mes amis) ainsi qu’un mélange de poivre noir et de poivre de cayenne. J’ai également mis des tuteurs de bambou afin de lui compliquer la circulation (des tas de tuteurs) et elle a fini par aller se nourrir ailleurs. Mes plants de courgette se sont bien remis mais les concombres se font attendre, pour le moment. Je retiens le truc pour la bourrache, j’en planterai l’an prochain. Sur ce, bon retour de vacances et bien du plaisir dans ton potager!

  8. MClaude

    Suivant tes péripéties à saveur de tomates, j’ai essayé cette année les petites moineaux. C’est effectivement un succès retentissant auprès des enfants, même ceux qui refusent les tomates habituelles. Mais je vois un problème, mineur soit, à la croissance des plants : ils s’épanouissent en largeur, les fruits portés par de longues tiges frêles, qui se font facilement emprisonnées par les plantes environnantes. Selon toi, il y a un moyen de garder le port du plant à la vertical, outre la possibilité de mettre 5-6 tuteurs par plant (soit un par tige)?

    • Contente du succès qu’elles remportent: ici, pas question de sauter une année de culture des petits moineaux ;-)

      Pour faciliter le « ramassage » des branches qui partent dans tous les sens, on recommande généralement de protéger cette variété buissonnante sous des tuteurs placés en tipi. C’est vraiment la meilleure façon de faire!

      Cette année, j’ai voulu faire ma finfinaude et maximiser l’espace: j’ai mis un tipi, mais au lieu de placer le plant au centre, j’ai mis la petit moineau à une extrémité, la « mini-blanche » (qui se comporte de la même façon) au bas d’un autre tuteur et des haricots qui courent sur l’autre face du tipi. Résultat: Il y a tellement de feuilles là-dedans que la moisissure se propage à toute vitesse. Plus jamais ;-)

      Donc un tipi, beaucoup d’espace pour respirer… et des enfants heureux d’en manger!