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Quelques fleurs pour Shiki Sushi

Martine Gingras

À l’occasion de ma dernière visite chez Shiki Sushi, le sympathique petit resto juste à côté du bureau, j’avais raconté au chef mes récentes incursions dans le monde des fleurs comestibles avec mon maki aux capucines et mon thon épicé en fleur d’hémérocalle. Comme il semblait curieux d’en savoir plus sur le sujet, je lui ai promis de lui en apporter quelques unes avant longtemps pour qu’il s’amuse à son tour.

invention.jpgChose promise, chose due: je suis débarquée hier avec une petite gerbe de fleurs et de feuilles de capucines, cinq ou six hémérocalles et quelques fines herbes du potager. J’avais aussi traîné un livre consacré au sujet des fleurs comestibles, car je me disais qu’à sa place, si on tentait de me faire manger des fleurs pour la première fois, je serais beaucoup plus rassurée de voir une référence écrite avant d’en prendre une bouchée!

Après avoir grignotté une tige et une fleur de capucine, le regard du chef s’est éclairé, et il s’est précipité vers la sortie en nous invitant à l’attendre, car il allait chercher quelque chose qui l’accompagnerait bien. À son retour, il a joyeusement brandi du cresson et s’est lancé dans la confection du délicieux cornet ci-contre. Il y a mis, si mon souvenir est bon: thon cuit, cresson, riz, graines de sésame, mayo et fleurs de capucines et a présenté le résultat dans une flûte à champagne. Admirez-le, photographié devant le calendrier Kilkoman du mois où semblent être représentées nulles autres que… des fleurs de capucines!

kamikaze.jpgLes fleurs ont ensuite servi à agrémenter les assiettes où s’alignaient joliment quelques classiques. Ci-contre, les choix de ma collègue Stéphanie, grande fan des kamikazes (thon, concombre, tempura, avocat, sauce épicée et oeufs de poisson volant) et du maquereau en sashimi, le tout décoré de quelques pétales d’une hémérocalle.

maki_shiki.jpgPour ma part, j’ai opté pour deux de mes favoris: le maki à la peau de saumon grillée (je craque pour son délicieux croustillant) et le tobiko (où la surprenante texture des oeufs de poisson volant contraste avec le coulant de l’oeuf de caille cru, pour donner un résultat tout simplement extatique..)

Depuis le temps que j’envie les protagonistes des films français, qui ont leur bistro attitré où on les accueille d’un sonore « bonjour, Marcel », je crois que j’ai enfin trouvé mon repaire… chez Shiki Sushi! Si vous passez dans le coin Saint-Denis et Saint-Joseph sur l’heure du lunch, n’hésitez pas à vous y arrêter; la «combinaison 6» (une sélection de makis, sushis et sashimis) offre l’un des meilleurs rapports qualité/prix en ville.

Et si vous apercevez une rousse croquant à belles dents un maki fleuri dont vous ne voyez nulle trace au menu, venez me dire bonjour… ;-)

Commentaires

  1. Clément Laberge

    Tobiko, Tobiko!

  2. Aaaaah, le tobiko… Pour ton information, Clément, je n’ai pas battu de nouveau record depuis notre lunch de l’autre jour.

    ;-)

  3. France

    Après le Festin de Babette… y aurait-il un remake made in Rosemère à l’horizon?

    (La grande rousse doit pouvoir me dire comment on dit remake dans notre belle langue? Refaiture? OnR’commenceÀLaModerne? Prise 2? Refaisage?)

  4. Jumelle astrale

    Jumelle? Tu as donc battu notre record?!?! Qui l’eût crut! Tu es sans fond ;-)

  5. Non, jumelle, je te rassure, notre record de quantité demeure inégalé. Il s’agit plutôt d’un record de longévité: celle des oeufs de poisson volant qu’on retrouve dans un repli de gencive plusieurs heures après le repas ;-)