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Rôti de contre-filet braisé aux tomates

Rôti de contre-filet  braisé aux tomates
Martine Gingras

Il y a longtemps que je ne vous ai pas achalés avec mes bons petits plats en cocotte Römertopf, non? Je continue d’en cuisiner, bien sûr… mais les petites variantes que je fais à mes classiques ne méritent pas que je m’étende en long et en large dans un nouveau billet. Sauf peut-être celle-ci: la sauce dans laquelle la viande a cuit longuement est à base de vermouth rouge et de pâte de piment doux (très salée, une spécialité portugaise qu’on trouve dans les épiceries fines si on est A) chanceux B) tenace C) bien plogué ou D) toutes ces réponses).

Comme d’habitude, vous pouvez adapter la recette pour une cuisson dans un autre type de marmite ou cocotte: il faudra peut-être un peu plus de liquide et une surveillance accrue…

Recette

Ingrédients

  • 1 rôti de contre-filet gourmet de boeuf (environ 1,6 kg)
  • 5-6 gousses d’ail pelées
  • 1 c. à table de moutarde de Dijon
  • 1 c. à table d’huile d’olive
  • 1 oignon pelé et tranché grossièrement
  • 6-8 tomates moyennes (grosseur Campari)
  • 100 ml de pâte de piment doux (ou remplacez par du jus de légumes, des herbes salées et un peu de paprika)
  • 75 ml de vermouth rouge (Cinzano ou autre)

Préparation

  • Mettre la cocotte de terre cuite à tremper une trentaine de minutes dans l’eau et ne pas préchauffer le four.
  • Piquer le rôti et y insérer les gousses d’ail. Badigeonner toute la surface de la viande avec la moutarde. Saisir dans l’huile à feu élevé, de tous les côtés.
  • Disposer les tranches d’oignon pour former un lit au fond de la cocotte, et y déposer le rôti. Placer des tomates (inutile de les peler) tout autour. Verser la pâte de piment doux et le vermouth sur le rôti.
  • Couvrir la cocotte et mettre au four. Allumer à 325° F (convection) et laisser cuire environ 3h30, en tournant le rôti 4 fois (pour que chaque côté ait l’occasion de boire un peu du bon bouillon). Arroser si la viande fait mine de s’assécher. C’est prêt quand la viande se défait à la fourchette.
  • Servir de belles tranches et chapeauter d’une ou deux tomates. Dégraisser le bouillon et en offrir un généreux coulis…

Commentaires

  1. Mais que voilà un plat qui me parle bien !

  2. Mmm… je n’achète presque jamais de grosses pièces de viande. Je devrais inviter des amis pour justifier une recette comme celle-là. :-)

  3. Laure

    ça a l’air délicieux!
    Dans quelle boutique avez vous trouvé la pâte de piment doux ?

    • Il en reste quelques pots aux Mercredis, une boutique de Rosemère… mais d’après ce que j’ai compris, la compagnie qui les produisait a cessé ses opérations. Donc quand tout aura été écoulé, il faudra en dénicher dans les épiceries portugaises, où ils en produisent parfois une version maison.

  4. Lialiaa

    Ca a l’air très bon!! vraiment, bien mijoté et tout, mais… des tomates en hiver?? sont-elles surgelées ou en conserve?

    • L’hiver, j’utilise surtout les conserves, mais on continue quand même d’acheter celles vendues fraîches… elles n’ont pas le goût de mes bonnes tomates d’été, et ce n’est pas exactement ce qu’on appelle un produit local ;-) Mais ça reste un des fruits/légumes qui trouve le plus facilement son chemin jusqu’à l’assiette de mes filles. Donc on en a presque toujours quand même, pour équilibrer le menu!

      Dans ce cas-ci, les tomates Campari étaient un item cadeau offert par les épiceries IGA pour chaque tranche d’achat de 70$… on en avait pas mal à passer, et elles ont fini dans la cocotte ;-)

  5. Erick

    Belle recette, mais pourquoi « braisé » du contre-filet?
    Une pièce moins noble, convient mieux pour le braisage no?

    • Bon point! Je travaillais avec les spéciaux de la semaine… et j’avais envie d’un bon braisé! Cela dit, oui, pour ce type de cuisson, j’y vais généralement avec du rôti de bas de palette, ou autre pièce coriace. :-)