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Ceci n’est pas une chronique banlieusarde

Martine Gingras

J’avais débuté ce projet il y a quelques mois avec l’intention d’y raconter avec moults détails les aventures entourant mon installation dans ma première maison. De la chasse aux électro-ménagers (un travail comparatif de longue haleine pour des consommateurs aguerris comme nous) au choix des couleurs des murs (gingembre fouetté, c’est plus joli en mots que dans un bureau), en passant par mon amitié impossible avec l’inconnu du train au sac à dos jaune et par les stratégies de défense du jardin contre la marmotte, la moufette et les écureuils, il y en aurait décidément eu bien long à raconter. Je passe même sous silence la lutte aux fourmis (merci, Insectigone) et le mystère (toujours irrésolu) des bouteilles de Crush pleines d’un liquide non identifié laissées ça et là sur le terrain. N’insistez pas, j’ai dit que je passais ces épisodes sous silence, bon :)

Chronique banlieusarde, que ça devait s’appeler. Pour mille et une bonnes et mauvaises raisons, je n’ai jamais trouvé le temps de rédiger quotidiennement ces fascinantes aventures. Je laisse donc cette tâche merveilleuse à un éventuel biographe (le chanceux :)).

Ceci n’est donc pas une chronique banlieusarde. Ce qui ne m’empêche nullement, pour des raisons que je m’explique mal, de vouloir absolument partager ici l’extraordinaire banalité de mon quotidien. Pour me donner l’impulsion d’écrire jour après jour, il faudrait toutefois trouver un sujet qui me préoccupe lui-même jour après jour. Un sujet qui me passionnerait tellement que j’aurais eu envie d’en parler dès mon arrivée sur le Web. Un sujet qui m’inciterait à me mettre à table, quitte à le faire sous le couvert de l’anonymat. Un sujet dont je me délecterait à un point tel que j’aurais trouvé le moyen de faire avaler à mon employeur la nécessité d’y consacrer une chronique hebdomadaire.

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