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Le printemps sous la neige

Martine Gingras

Vous lisez le carnet d’une fille à qui personne n’a jamais pu faire de surprise. Plus jeune, j’ouvrais systématiquement les armoires interdites, je déballais mes cadeaux de Noël en cachette, puis les remballais et passais la période de l’Avant à raffiner mes talents de comédienne pour prendre un air surpris en les déballant officiellement le soir de Noël (bon sang, quel aveu… et dire que mes parents lisent ce carnet…)

Aujourd’hui, même en ne cherchant pas, je trouve très souvent mes cadeaux, je devine les fêtes qu’on m’organise… En résumé: je suis la pire personne à qui faire une surprise, tantôt parce que je gère très mal ma curiosité, et tantôt parce que le hasard les dévoile pour moi.

Ce qui m’amène à vous parler du printemps (bien sûr, on voit le lien d’emblée, n’est-ce pas? ;-)) Avec cette première neige qui donne envie de chanter des cantiques de Noël et de préparer une tourtière, me voir penser au printemps vous surprendra peut-être. Pourtant si, j’y pense. Je mets même beaucoup d’énergie à y penser. Oh, bien sûr, je profite bien de chaque saison qui passe! Mais la perspective de revoir le printemps me rend curieuse et anxieuse tout à la fois. Saprée curiosité…

Tout a commencé à la fin août, alors que je plantais des bulbes. J’ai commencé par deux ou trois petits paquets de tulipes. Puis des narcisses. Puis des hyacinthes. Et quelques tulipes encore. Et enfin des crocus. À la fin octobre, j’ai fait les comptes, et j’ai conclu que j’avais bien dû planter plus de 200 bulbes.

Les bulbes ont ceci de particulier qu’on a des mois d’attente avant de voir le résultat de son labeur. Tout l’inverse des autres fleurs que tout l’été, j’avais semées, plantées et divisées un peu partout sur le terrain et qui me procuraient une satisfaction sinon immédiate, du moins très rapide.

Mais avec les bulbes, rien de tel. Je ne pouvais même pas compter sur le hasard, qui m’a si souvent aidée à découvrir une surprise à l’avance, pour faire sortir quelques tulipes en novembre.

Alors j’ai décidé de mettre l’informatique au service de ma curiosité en utilisant un logiciel d’aménagement paysager. L’excuse que je me suis donnée était qu’il était trrrrès important de noter clairement où j’avais planté des bulbes, pour éviter de les briser ou de les déterrer en plantant autre chose au printemps. Mais la vérité, c’est que j’étais bien curieuse de voir tout de suite mon terrain au printemps.

Après avoir longuement magasiné les logiciels (merci d’ailleurs à C. Mercier qui m’a fait une critique détaillée de Garden composer; vous m’avez vraiment donné envie de l’utiliser, mais entre-temps, un ami qui avait acheté LandDesigner 3D et ne l’utilisait pas me l’a offert… ce qui m’a permis d’investir dans encore plus de bulbes plutôt que le logiciel ;-))

Vraiment pratique, ce LandDesigner… Il m’a permis de construire mon bungalow virtuel et de voir dès maintenant les transformations du terrain au fil des saisons et des années! Ci-contre, j’ai choisi de vous montrer une vue d’ensemble de ce qui m’attend au printemps: le petit rond de fleurs à l’avant qui n’existait pas il y a quelques mois, les lilas et le prunier en fleurs à l’arrière, le pommier tout rose… mais caché par les sapins! Je recommande chaudement l’utilisation d’un tel logiciel à tous les jardiniers qui, comme moi, aiment aussi cultiver… leur curiosité! J’émettrais toutefois quelques réserves concernant le logiciel, mais cela fera l’objet d’une petite chronique spécifique.

Commentaires

  1. Cécile

    allo et tu es tres intéressante je vais revenir te voir. Et en savoir plus sur le logiciel Land Designer CONTINUE ET BONNE ANNÉE

  2. Nicole

    Un petit mot pour de dire merci. Ton site est magnifique je le découvre aujourd’hui, étant une néophyte d’internet. SVP fais moi profiter de ton expérience avec les logiciels mentionnés. Ayant un grand jardin ils me seraient tres profitables.

  3. Suzanne

    moi aussi l’aménagement paysager m’intéresse énormément, je dirais plutôt me dévore. J’aimerais connaître les coordonnées pour l’acquisition du logiciel, car vois-tu j’ai 8 plate-bandes et je les remue pratiquement à tous les ans. Merci de nous faire partager ta passion.