Dans le merveilleux monde du vin, hormis les odeurs vraiment caractéristiques qu’on reconnait d’emblée, il y en a d’autres que seule la pratique permet de repérer. La pratique, et la comparaison entre plusieurs vins, aussi: un vin qui sentait vaguement les petits fruits rouges dégagera soudain une nette odeur de framboise après qu’on l’ait comparé à un autre. Mais comme nous ouvrons généralement une seule bouteille à la fois, laquelle nous dure deux ou trois jours, nous avons trop rarement l’occasion de comparer les vins entre eux.

Pour des gens comme nous, curieux du vin, mais manquant d’occasion de raffiner notre odorat, il existe une solution: le jeu! En effet, il y a quelques années, mon doux m’a gâtée en m’offrant un coffret Le nez du vin une sorte de jeu visant à développer la mémoire olfactive. De temps à autre, à l’occasion d’un bon repas, nous ressortont le coffret pour mieux qualifier un vin, ou simplement nous amuser à faire des tests à l’aveuglette.

Je vous en parle, car en lisant les actualités sur « Iacchos, le monde du vin » sur AvantGo l’autre soir (je lis un peu de tout sur mon iPAQ quand je suis dans le train), j’ai appris qu’un nouveau tome venait de paraître dans la série: le nez de la gastronomie.

Dans le vin, une odeur de violette ou de réglisse sera le résultat du caractère du sol où a poussé la vigne, du climat, etc. Le producteur n’a pas mis quelques poivrons avec ses raisins, et pourtant… ça sent clairement le poivron! À l’opposé, dans un plat, les odeurs sont des conséquences directes des ingrédients qui ont été mis dedans. Si ça sent le cari, c’est fort probablement qu’on y a mis du cari (et qu’on a déjà une petite fiole de cari dans l’armoire!) Dans ces conditions, ça me semble un peu cher payé (80 Euros, soit environ 125$ can.) pour apprendre à reconnaître une liste d’ingrédients…

Cela dit, ma petite recherche matinale m’a permis de découvrir l’existence du coffret qui me semble a priori très utile: les défauts du vin… Voilà qui aiderait à aller au-delà du traditionnel « y m’semble qu’il goûte bizarre » lorsque le nez d’un vin ne me revient pas! Avis à mon doux, s’il n’a pas encore trouvé quoi m’offrir pour Noël… ;-)