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La jungle en folie

Martine Gingras

C’est le titre d’une page du Pif Gadget (que je lisais religieusement quand j’étais enfant) qui m’est venue hier quand je suis sortie faire un état des lieux sur le terrain: la jungle en folie.

Il faut savoir que ça faisait bien vingt fois que mon scarecrow s’activait depuis le petit matin, faisant chaque fois fuir une dizaine d’écureuils (et par le fait même quelques oiseaux nonchalamment installés dans la mangeoire derrière ledit appareil). Il était temps que j’aille voir si cette bande de snoreaux avait eu le temps de faire du grabuge avant de se faire arroser.

Quatre tournesols pendouillant de part et d’autre du potager m’ont confirmé que oui. Hors de moi, je me suis mise à courir dans tous les sens, faisant fuir un dernier écureuil qui avait probablement encore les dents bien accrochées dans la feuille de mon tournesol. Quatre tournesols, ça peut sembler bien peu… mais il faut savoir que je n’en avais semé qu’une quinzaine au fond de chacun de mes trois bacs, afin de faire un bel arrière-plan fleuri au potager. De jour en jour, je me demande s’il va en rester au moins un dont je pourrai bientôt admirer la fleur :-(

Le tableau de la rousse en furie a non seulement fait fuir les écureuils, mais aussi une cinquantaine d’étourneaux qui picoraient le terrain, deux merles cherchant des vers, quatre tourterelles tristes installées sur le toit et un geai bleu attablé à la mangeoire. Voir toute la gent ailée se soulever d’un coup de terre avait quelque chose d’impressionnant! Je ne réalisais pas qu’il y en avait tant…

Un spot de choix pour surveiller Lulu qui grimpe au loinAutre drame du côté de Lulu le Luffa: on dirait que ses bourgeons sont le plat favori de voraces petites fourmis rouges. Non contente de mettre en péril ma production d’éponges, l’une de celles avec qui j’ai voulu parlementer m’a pincée (ou mordue, ou piquée, je ne sais trop…. ce qui m’a fait débiter quelques interjections dont je ne savais même pas qu’elles faisaient partie de mon vocabulaire!) Moi qui pensais, avec l’histoire des pivoines, que les fourmis étaient mes alliées! Les noires peut-être, mais pour les rouges, désormais, pas de quartier! J’ai ébouillanté leur réseau souterrain, mis un peu d’Insectigone et des tranches de citron au pied de ce pauvre Lulu… ce qui ne m’a pas empêchée d’en retrouver encore une dessus plus tard en journée! Non, mais… va-t’y falloir que je mette un barbelé?

Commentaires

  1. Nic

    Il faut défendre son territoire! Bravo!