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Banlieusardises

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Saveurs estivales

Martine Gingras

gazpacho2004.jpgVendredi, je me plaignais du froid qui m’incitait à ressortir la cocotte de terre cuite et à cuisiner des plats mijotés… mais il n’aura suffit que de quelques degrés de plus dimanche pour me réconcilier avec les plats estivaux!

Sur l’heure du lunch, les belles tomates fraîches du potager m’ont donné envie d’une soupe froide le midi. On ne change pas une recette gagnante, aussi ai-je cuisiné de la même manière que la dernière fois mon gazpacho, à la seule différence près que j’ai ajouté un filet d’huile d’olive directement dans l’assiette plutôt que dans la préparation. La couleur un peu plus terne est dûe à l’utilisation de la tomate noire de crimée, d’un rouge beaucoup plus foncé (tirant sur le noir, comme son nom l’indique). C’était absolument délicieux!

Avant le repas du soir, nous avons dégusté des morceaux de pain parisien trempés dans un mélange d’huile et de vinaigre. Vous connaissiez sans doute le mélange classique de vinaigre balsamique et d’huile d’olive? En voici une variante qui ne vous le fera nullement regretter: vinaigre de banyuls (trouvé chez Les Mercredis, un sympathique magasin pour gourmets et gourmands qui a ouvert à Rosemère récemment, où il y a de belles découvertes à faire) et huile de noix du Périgord (ma favorite de la Maison Orphée).

huileetvinaigre.jpg

On verse d’abord l’huile dans une petite assiette, puis un peu de vinaigre (environ deux parts d’huile pour une part de vinaigre) puis on trempe des bouts de pain. Un délice!

En soirée, c’est le basilic du potager qui m’a inspirée… me rappelant mon pesto citronné de l’an dernier, j’ai réalisé que je n’avais plus de pignons de pin. Qu’importe: j’ai utilisé des amandes et ce fut très apprécié! Je vous fournis la recette un peu plus tard.

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Commentaires

  1. gilles

    C’est presqu’un gag. Mais c’est bon, le pain dans la sauce. Mais chut ! C’est une gourmandise de cuisinier. J’aime bien, à raison de deux salades journalières, garder la sauce de la fois précédente et reconstruire dessus (ail, échalote…) la salade du moment. Au bout de trois jours, avec l’apport des herbes ajoutées dans les épisodes précédents (basilic, estragon…) on obtient une « confiture » délicieuse qu’on ne saurait servir dans la tradition (bof !). C’est le moment de rallonger comme vous d’un trait de vinaigre et d’huile d’olive. je casse un œuf. Juste cuit, pour dire. Et c’est le moment délicieux où on se pose la question existentielle : « que va-t-on manger ce soir ? »
    Je n’en sais rien encore. Et ils sont six, ce soir, tard, à venir partager mon repas solitaire (jamais !). Je vais faire un pesto (j’ai encore des pâtes roulées ce dimanche). Mais sans citron, j’aime pas trop. Avec des amandes fraîches, pour voir.
    Et je vais essuyer mon saladier en pensant à votre bonne idée. Merci.

  2. Gilles, mes vinaigrettes finissent (ou commencent?) souvent ainsi! On se retrouve à la fin avec un délicieux mélange où les saveurs se fondent…

    Alors que vous étiez 6 à votre repas de solitaire, hier, j’étais seule à mon usuel souper de couple! Mon doux donnait un cours du soir… Heureusement que le chat était là pour me raconter sa journée ;-)