Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

Banlieusardises

Remonter

Haut

rénovations - Banlieusardises

Pour en finir avec les rénovations de la salle de bain

15 août 2007 |

Depuis le 14 novembre dernier, je ne vous ai jamais reparlé de l’avancement des travaux de la salle de bain (débutés, je vous le rappelle, en août 2005). J’avais une excellente raison de ne pas aborder le sujet: après l’installation de la douche, les rénovations sont retombées au point mort.

Eh oui, une fois franchie cette étape cruciale à notre confort, mon doux a de nouveau rangé les outils «pour quelques jours» dans le meuble du lavabo et la pharmacie. Comme il n’y avait que pour deux ou trois petites journées de «travail de finition» (pose de céramique au plancher, robinetterie, remplacement de la toilette), c’était plus simple de les garder à portée de main pour la suite des travaux que de les remettre dans l’atelier. Le hic, c’est que l’horaire chargé du doux n’a jamais pu faire place à ces petites journées!

Quiconque a déjà joué les rénovateurs du dimanche sait que dès qu’on a le malheur de s’interrompre, la force d’inertie prend le dessus, il est quasiment impossible de relancer les travaux. Les mois passent et on en vient à trouver normal que, quand on plonge une main dans le meuble du lavabo, il faille y regarder à deux fois pour s’assurer qu’on a bien sorti une brosse à cheveux et non un marteau! Et on finit par trouver logique d’aller chercher un gallon à mesurer dans la pharmacie plutôt que dans le coffre à outils…

pharmacie_interieur.jpg

Et puis soudain, il y a comme une étincelle: le projet redémarre et se termine en deux temps, trois mouvements! Désolée de vous annoncer ça de but en blanc, sans ménagement. Je sais ce que c’est: moi aussi, ça m’a fait un choc.
Suite

Les vacances de la construction: un mythe!

25 juillet 2007 |

Petit préambule à l’intention des lecteurs hors-Québec: ici, les travailleurs du secteur de la construction prennent majoritairement leurs vacances pendant les deux dernières semaines de juillet. Et leur petite famille aussi. Ça fait donc beaucoup de monde en congé, en même temps. Résultat: le reste de la population essaie de ne surtout pas prendre congé pendant cette période où les routes sont encombrées (surtout au début et à la fin des deux semaines) et les attractions touristiques bondées… Les petites madames enceintes dont la date prévue d’accouchement est au mois d’août et qui font refaire leur sous-sol dans les mois qui précèdent s’inquiètent auprès des entrepreneurs des mois à l’avance: qu’arrivera-t-il pendant les vacances de la construction?

À la veille de notre départ pour un long week-end de trois petites journées au chalet, les travailleurs qui s’activaient au sous-sol n’en croyaient pas leurs oreilles: « Vous n’allez quand même pas rouler LE vendredi soir du début des vacances de la construction?» Pas le choix: ensuite, le chalet serait loué, on aurait trop d’ouvriers à coordonner au sous-sol pour les rénos et puis on approcherait d’un peu trop près de ma date prévue d’accouchement pour que je me permette de faire une si longue route.

Alors oui, on allait rouler CE vendredi soir-là. Départ: 20h. État des routes: dégagé. Temps de voyagement: 2h40, comme d’habitude. Même scénario au retour, le lundi soir. Pas le plus petit ralentissement, même pas à Saint-Jérôme, où des travaux majeurs réduisent à une voie l’autoroute qui en compte habituellement trois.
Suite

Les rénovations du sous-sol: c’est parti…

7 juin 2007 |

Je manque de temps pour vous raconter dans le détail les péripéties entourant les rénovations du sous-sol. Quand même, en quelques mots et en images, sachez que…

… depuis un mois, l’étage a été réaménagé en une sorte de décor postmoderne où se côtoient les objets les plus hétéroclites: planche à repasser à côté de la table à dîner, amoncellement de boîtes tout autour des lits, collection de divans disparates au salon, armoires-débarras qui débordent et j’en passe.

… depuis deux semaines, je n’ai plus de bureau à moi — il fallait faire de la place pour des boîtes, des boîtes et encore des boîtes– et je me félicite d’avoir acheté un portable plutôt qu’un mastodonte fixe comme dernier ordinateur.

… depuis une semaine, je n’ai plus accès à mon duo laveuse-sécheuse, qu’il a fallu caser de part et d’autre du poêle à bois, au sous-sol, seul petit coin qui n’allait pas être touché par la démolition (et en l’absence de ces appareils que j’utilisais aux deux jours, je n’ai qu’une chose à déclarer: merci maman.)

sous-sol-demoli9.jpg

… depuis lundi, je n’ai carrément plus de sous-sol.
Suite

Une douche! J’ai pris une douche!

14 novembre 2006 |

Vous tous qui pouvez, chaque matin, d’un tour de robinet, activer un jet d’eau chaude qui déferle, qui vous défrippe les plis d’oreillers des joues, qui ravive vos muscles encore endormis, qui vous lave, qui vous rince, qui vous fait briller comme une piastre neuve, vous tous, est-ce que vous réalisez votre chance? Je dis «vous tous», mais évidemment, je réalise que pas mal de gens dans le monde n’ont pas accès à une douche d’eau chaude, ni même à une douche tout court, mais ils n’ont probablement pas non plus accès à Internet et ne sont donc pas en train de me lire. Alors quand je dis «vous tous», c’est vous, là, là, de l’autre côté de l’écran et qui, à part peut-être Julie de Comme chez Rona, profitez d’un certain confort au quotidien.

Il y a de ces acquis auxquels on ne fait plus attention, jusqu’au jour où on n’y a plus accès. Un exemple, donc, choisi pas totalement au hasard: la salle de bain. Et, entre autres choses qu’on y utilise sans réaliser la chance qu’on a: la DOUCHE.

Par un beau matin du mois d’août 2005, la nôtre a été démolie par un rénovateur dont l’enthousiasme et le professionnalisme n’avaient d’égal que le manque de temps. Les rénovations devaient durer moins d’un mois.

renos_salle_bain.jpg

J’ai exprimé, avec autant d’humour que je le pouvais, ma frustration en constatant que nous avions dépassé le délai à la mi-septembre 2005 (a posteriori, en relisant ce billet, je ne sais pas si c’est ma naïveté ou mon impatience qui me frappe le plus). Pendant cette période, prendre une douche impliquait de sauter dans la voiture, et d’aller chez mes parents dans la ville voisine. Période qui a duré trois mois, mais qui m’en a paru au moins le double.
Suite

Peinture fraîche sur le vieux carport

30 juin 2006 |

L’abri de voiture situé derrière notre bungalow (eh oui, la porte d’entrée principale est à l’arrière, comme dans le bon vieux temps) est un signe distinctif grâce auquel (ou à cause duquel) on arrive à nous situer. Combien de fois le regard de quelqu’un à qui on tentait maladroitement d’expliquer où nous habitions s’illuminait, alors que celui-ci lançait: «Oh, la maison avec le carport?» Évoquant par son architecture un pont couvert plus qu’un abri, et tout brun en plus, le carport en question est bien difficile à rater:

vieux_carport.jpg

La peinture écalait de partout, plusieurs planches pourries devaient être remplacées… Bref, le carport avait grand besoin d’être rafraîchi, mais c’était le projet qu’on n’arrivait jamais à mettre en branle depuis que nous sommes arrivés, il y a cinq ans. Nous avons tout juste trouvé le temps de rafistoler la galerie l’an dernier, alors au lieu d’endurer l’abri en décrépitude encore plusieurs années, nous avons finalement décidé de le faire peinturer par une équipe de peintres étudiants.

Habitués à tout faire nous-mêmes, regarder des gens travailler pour nous était une expérience étrange… mais on s’y fait, surtout quand on voit le résultat après quelques jours (au lieu de quelques mois)… En fait, mon doux a quand même eu du boulot à faire pour remettre l’abri en état avant le coup de pinceau, mais si nous avions eu à tout faire nous-mêmes (ou plutôt lui-même), nous n’y serions pas arrivés cet été.
Suite