Crème brûlée à l’érable

21 mars 2005 | Martine Gingras

C’est le printemps! Au Québec, la fonte des neiges et le retour du temps clément concordent avec le début du temps des sucres. Les cabanes à sucre ouvrent leurs portes et commencent à récolter l’eau d’érable à partir de laquelle ils créeront mille et un produits au bon goût unique: le légendaire sirop d’érable, bien sûr, mais aussi du sucre, de la tire, des bonbons…

Mon grand-père avait une cabane à sucre à Saint-Ambroise de Kildare, maintenant exploitée par mes oncles et mes tantes. Ai-je besoin de préciser que j’ai baigné dans le sirop d’érable tout au long de ma tendre enfance?

Aussi la réponse s’imposait-elle d’elle-même lorsque mon doux m’a demandé de quel arôme je lui suggérais de relever ses crèmes brûlées ce week-end…

La saveur d’érable vient de l’incontournable sirop, bien sûr, mais aussi de sucre d’érable, utilisé dans la préparation ainsi qu’en remplacement de la cassonade habituellement utilisée pour la caramélisation!
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