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Rénovation

Grands chamboulements dans notre petit chez-nous!

Surprise, on excave!

18 juin 2007 |

Merci aux bonnes âmes qui ont prié pour qu’un ange débarque avec sa pépine dans des délais moins longs que ce que laissait entrevoir le premier excavateur venu soumissionner: moins de deux semaines plus tard, nos voeux ont été exaucés!

En fait, les travaux d’excavation autour de la maison devaient commencer possiblement demain, plus sûrement mercredi. Commençant à connaître le monde de la réno (que je croyais), j’ai pris pour acquis que ce serait mercredi.

excavation_avant.jpg

J’avais tout faux. On dirait bien que je suis tombée sur l’un des rares entrepreneurs (le seul?) qui mette en pratique la maxime under promise, over deliver… Lundi matin, première heure, l’ange de l’excavation et sa pépine orange se sont matérialisés sur le terrain, avec comme mission de ne pas quitter avant d’avoir creusé une tranchée tout autour des fondations.
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Les rénovations du sous-sol: c’est parti…

7 juin 2007 |

Je manque de temps pour vous raconter dans le détail les péripéties entourant les rénovations du sous-sol. Quand même, en quelques mots et en images, sachez que…

… depuis un mois, l’étage a été réaménagé en une sorte de décor postmoderne où se côtoient les objets les plus hétéroclites: planche à repasser à côté de la table à dîner, amoncellement de boîtes tout autour des lits, collection de divans disparates au salon, armoires-débarras qui débordent et j’en passe.

… depuis deux semaines, je n’ai plus de bureau à moi — il fallait faire de la place pour des boîtes, des boîtes et encore des boîtes– et je me félicite d’avoir acheté un portable plutôt qu’un mastodonte fixe comme dernier ordinateur.

… depuis une semaine, je n’ai plus accès à mon duo laveuse-sécheuse, qu’il a fallu caser de part et d’autre du poêle à bois, au sous-sol, seul petit coin qui n’allait pas être touché par la démolition (et en l’absence de ces appareils que j’utilisais aux deux jours, je n’ai qu’une chose à déclarer: merci maman.)

sous-sol-demoli9.jpg

… depuis lundi, je n’ai carrément plus de sous-sol.
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En congé (ou quelque chose qui s’en approche)

21 avril 2007 |

Quelles semaines de fou! Boulot, deux piges, suivi de grossesse, planification des rénos, valse des inspections à la maison (une dans le cadre du programme de subvention aux améliorations énergétiques, une autre pour faire évaluer la maison par la caisse et une autre de la ville pour le rôle municipal). Je vous avais promis de vous raconter l’évolution des rénovations de sous-sol, mais avec un tel agenda, j’arrive à peine à suivre le fil moi-même…

J’avais grand besoin d’arrêter et de souffler. Et depuis hier, c’est chose faite: je suis EN CONGÉ! J’ai une belle et longue semaine devant moi. Jeudi, au retour du boulot, je flottais sur un petit nuage rose, je me sentais libre, j’avais même envie qu’on parte au chalet en famille quelques jours, histoire que ça ressemble à de vraies vacances.

Puis je me suis assise et j’ai préparé une petite «to-do list» de ce qu’on doit faire entre hier et la semaine prochaine. Bye-bye, le petit nuage rose: je me sens plutôt comme Jack Bauer, mais avec une échéance de 4 mois plutôt que 24h. Car oui, j’accouche dans 4 mois.

Les rénovations du sous-sol débutent dans un peu plus d’un mois (pour se terminer avant les vacances de la construction, à la mi-juillet). Fanny passe de sa chambre de bébé à sa chambre de grande fille (notre actuel bureau) dans quelques jours. Notre bureau ira temporairement dans la chambre de bébé en attendant la fin des rénovations. Vous me direz que le jeu de chaise musicale aurait pu attendre la fin des rénos, mais je veux que Fanny ait amplement le temps de se détacher de sa chambre actuelle avant d’y installer un bébé…

Il y a beaucoup à planifier, à réorganiser, à magasiner et à faire aussi ai-je pris une semaine de congé pour qu’on y arrive. Et il fallait que ce soit la dernière d’avril ou jamais: ensuite, mon doux enseigne deux cours intensifs pendant deux mois.
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Jeu de domino qui finit en réno

28 février 2007 |

Bébé numéro dormira dans la chambre actuelle de Fanny au mois d’août. La nouvelle chambre de Fanny prendra la place du bureau (dès ce printemps, pour que l’adoption de son espace soit graduelle et ainsi éviter qu’elle ait l’impression que bébé lui vole sa place).

Ça ressemble à un vrai jeu de domino, où la dernière pièce qui tombe pose un gros problème: où installer le bureau? Comme mon doux travaille à son compte et que je suis aussi pigiste à mes heures, c’est une pièce essentielle de la maison. Malheureusement, avec les trois chambres occupées, il n’y a plus de place pour un bureau à l’étage!

Reste la remise du jardin, le carport et le sous-sol semi-fini. Attendez que je réfléchisse…

Le sous-sol est évidemment la seule solution sérieusement envisageable. En plus, la notion de «semi» dans l’expression «semi-fini» évoque un certain aménagement, l’idée qu’il ne manquerait qu’une petite touche d’amour pour rendre l’espace habitable, non?

Puisque vous le dites! Admirez le coquet futur bureau que voici:

futur_bureau.jpg

Très, très tendance, l’isolant bleu (surtout avec des interstices laissant filtrer l’air entre les panneaux), le double circuit électrique et le tapis posé directement sur le béton! En fait, le tapis, c’est une solution «temporaire» que nous avons nous-même mise en place pour remplacer ce qu’il y avait avant (tenez-vous bien): un prélart avec plusieurs couches de papier journal en guise de sous-plancher…
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Une douche! J’ai pris une douche!

14 novembre 2006 |

Vous tous qui pouvez, chaque matin, d’un tour de robinet, activer un jet d’eau chaude qui déferle, qui vous défrippe les plis d’oreillers des joues, qui ravive vos muscles encore endormis, qui vous lave, qui vous rince, qui vous fait briller comme une piastre neuve, vous tous, est-ce que vous réalisez votre chance? Je dis «vous tous», mais évidemment, je réalise que pas mal de gens dans le monde n’ont pas accès à une douche d’eau chaude, ni même à une douche tout court, mais ils n’ont probablement pas non plus accès à Internet et ne sont donc pas en train de me lire. Alors quand je dis «vous tous», c’est vous, là, là, de l’autre côté de l’écran et qui, à part peut-être Julie de Comme chez Rona, profitez d’un certain confort au quotidien.

Il y a de ces acquis auxquels on ne fait plus attention, jusqu’au jour où on n’y a plus accès. Un exemple, donc, choisi pas totalement au hasard: la salle de bain. Et, entre autres choses qu’on y utilise sans réaliser la chance qu’on a: la DOUCHE.

Par un beau matin du mois d’août 2005, la nôtre a été démolie par un rénovateur dont l’enthousiasme et le professionnalisme n’avaient d’égal que le manque de temps. Les rénovations devaient durer moins d’un mois.

renos_salle_bain.jpg

J’ai exprimé, avec autant d’humour que je le pouvais, ma frustration en constatant que nous avions dépassé le délai à la mi-septembre 2005 (a posteriori, en relisant ce billet, je ne sais pas si c’est ma naïveté ou mon impatience qui me frappe le plus). Pendant cette période, prendre une douche impliquait de sauter dans la voiture, et d’aller chez mes parents dans la ville voisine. Période qui a duré trois mois, mais qui m’en a paru au moins le double.
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Peinture fraîche sur le vieux carport

30 juin 2006 |

L’abri de voiture situé derrière notre bungalow (eh oui, la porte d’entrée principale est à l’arrière, comme dans le bon vieux temps) est un signe distinctif grâce auquel (ou à cause duquel) on arrive à nous situer. Combien de fois le regard de quelqu’un à qui on tentait maladroitement d’expliquer où nous habitions s’illuminait, alors que celui-ci lançait: «Oh, la maison avec le carport?» Évoquant par son architecture un pont couvert plus qu’un abri, et tout brun en plus, le carport en question est bien difficile à rater:

vieux_carport.jpg

La peinture écalait de partout, plusieurs planches pourries devaient être remplacées… Bref, le carport avait grand besoin d’être rafraîchi, mais c’était le projet qu’on n’arrivait jamais à mettre en branle depuis que nous sommes arrivés, il y a cinq ans. Nous avons tout juste trouvé le temps de rafistoler la galerie l’an dernier, alors au lieu d’endurer l’abri en décrépitude encore plusieurs années, nous avons finalement décidé de le faire peinturer par une équipe de peintres étudiants.

Habitués à tout faire nous-mêmes, regarder des gens travailler pour nous était une expérience étrange… mais on s’y fait, surtout quand on voit le résultat après quelques jours (au lieu de quelques mois)… En fait, mon doux a quand même eu du boulot à faire pour remettre l’abri en état avant le coup de pinceau, mais si nous avions eu à tout faire nous-mêmes (ou plutôt lui-même), nous n’y serions pas arrivés cet été.
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