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Banlieusardises

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Domaine Joly de Lotbinière

Martine Gingras

lotbiniere_maison.jpgTrès agréable périple vers le Domaine Joly de Lotbinière hier. Pour nous y rendre, nous avons emprunté la merveilleuse route panoramique 132, qui était un excellent prélude à la viste des jardins: non seulement la vue sur le fleuve est-elle superbe, mais en plus, beaucoup des maisons qui bordent la route semblent habitées par des jardiniers passionnés qui travaillent fort à rendre le voyage aussi agréable que possible en faisant éclater mille couleurs sur leur terrain… C’est sublime!

lotbiniere_marcottage.jpgLes jardins sont riches en variétés (plus de 2000, la plupart identifiées par une petite plaquette numérotée qui permet de les repérer dans l’index judicieusement inclus dans le guide). L’endroit est aussi reconnu pour la beauté de ses forêts. Il faut savoir que Sir Henri-Gustave Joly de Lotbinière (qui fut brièvement premier ministre du Québec) était un passionné de sylviculture, et a implanté plusieurs variétés d’arbres, lesquels sont aujourd’hui centenaires. Ci-contre, les épinettes ne Norvège qui se sont multipliées par marcottage: les branches touchant le sol se sont enracinées pour laisser croître des arbres majestueux!

En suivant les sentiers, on découvre plusieurs beaux jardins, de jolis étangs, des forêts merveilleuses et soudain…. le fleuve!

Ci-dessous, je me suis intéressée aux vestiges de ce qui fut sans doute un port…

lotbiniere_vestiges.jpg

Commentaires

  1. Épicurienne

    Il semble que ce magnifique domaine ait obtenu une reconnaissance de plus sur le plan historique.
    http://radio-canada.ca/regions/Quebec/nouvelles/200309/02/007-domaine_joly_designation.shtml

    La prochaine fois que vous viendrez explorer un attrait d’une région avoisinante de la Capitale, fais-moi signe. Un petit souper ou un déjeuner avec vous deux plus Remolino et sa douce pourrait peut-être s’organiser.

    Et en guise de suggestion, surveillez la venue des oies blanches dans la région du Cap Tourmente. C’est de toute beauté de voir les nuages de milliers d’oiseaux blancs en vol avec les couleurs d’automne dans les montagnes en arrière plan.

  2. Riche idée, chère Épicurienne! Nous n’y manquerons pas si nous allons dans votre coin…

    … et fais de même si tu passes dans le bout de Montréal: Rosemère est à trois pas, deux tours de roues ou un rail de chemin de fer, selon le mode de transport privilégié ;-)

  3. gilles viali

    Je rêve en voyant vos superbes photos. Vraiment le mot de banlieusard ne s’applique pas près de Paris comme vers chez vous. Ici c’est l’univers du béton. Un arbre par hectare, quand il existe. Vive Rosemère.
    Merci pour le rêve.

  4. Dans ce cas-ci, c’est plutôt loin de ma belle banlieue: environ 2h30 de route en direction de Québec!

    Mais votre question m’amène à parler un peu du « pourquoi » des Banlieusardises. Car au risque de vous surprendre, nos banlieues n’ont pas tellement meilleure presse que les vôtres… disont que la couverture est différente.

    Ici, on entend rarement le mot banlieue sans que ne lui soit accolé le mot « dortoir » (comme dans « banlieue dortoir », où les gens qui travaillent en ville le jour retourneraient seulement pour dormir le soir. La banlieue est considérée comme le paradis de la tondeuse, des voitures polluantes, des abris tempo (des serres pour les voitures ;-)), des gigantesques centres commerciaux, des voisins qui se mettent le nez dans votre vie privée… Quand nous avons décidé de quitter le très « hip » et très prisé Plateau Mont-Royal pour partir en banlieue, dans le « 450 » (le code régional des villes autour de Montréal, qui est identifiée par 514), nos amis nous plaignaient presque…

    Autant lorsque nous avons « magasiné » notre future banlieue (nous en avons visité beaucoup!) que depuis que nous avons emménagé à Rosemère, nous avons découvert une réalité fort différente de la manière dont la vie banlieusarde est parodiée. En fait, des banlieues, nous en avons vu de tous les genres, aussi différentes les unes des autres que peuvent l’être les arrondissements de Montréal. D’où l’idée de faire ce site: pour raconter une « autre » vie de banlieue…