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Banlieusardises

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Calmars sucrés-salés à la manière de Laurent Godbout

Calmars sucrés-salés à la manière de Laurent Godbout
Martine Gingras

Son livre s’intitule Comme au chalet… mais quand on cuisine un plat exquis comme les calmars sucrés-salés de Laurent Godbout, on a plutôt l’impression d’être… comme au resto!

Pour tout vous dire, Laurent Godbout, c’est un coup de coeur. Pas parce qu’on l’a vu comme critique chez Les chefs (on excluant la personne qui parle: je n’ai pas suivi l’émission) ou dans les médias ces dernières années. Non. Ça remonte à 2003, quand des copines m’ont amenée fêter mon anniversaire dans son resto. J’avais d’ailleurs relaté l’aventure sur mes Banlieusardises. Non seulement c’était fameux, mais en plus, nous avions eu le plaisir de le voir apparaître à notre table pour piquer un brin de jasette en fin de repas.

Je me suis toujours promis d’y retourner, mais l’occasion ne s’est pas présentée. Mais vous connaissez la maxime: si tu ne peux aller à la montagne, laisse la montagne venir à toi. Bon, bon, bon: on me souffle que la maxime turque dit plutôt l’inverse, mais croyez-moi: avec des recettes, ça marche mieux qu’avec une montagne.

Quand les Éditions de l’Homme m’ont proposé de me faire parvenir son dernier livre, Comme au chalet, je n’ai pas résisté. J’ai donc accueilli non pas le chef, mais ses recettes dans mon petit bungalow, en attendant de l’amener au chalet.

Du livre, j’aime plein de choses: son parti-pris pour la simplicité, la qualité des photos, l’ambiance très «famille» au bord du lac, qui fait rêver des prochaines vacances. Page après page, on est alléché et on note mentalement de bonnes idées auxquelles il faudra revenir, comme ce brie sur le barbecue, l’eau de concombre au romarin ou le pain naan farci à la crème sure…

Un léger bémol: je trouve que le chalet, on le sent plus en photo que dans les recettes. J’aurais trouvé plus pratique d’avoir des idées pour apprêter l’achigan ou la truite grise qu’on vient de pêcher plutôt que le vivaneau ou le bar rayé. Des recettes avec des produits régionaux ou des herbes sauvages plutôt qu’à l’huile de truffe ou à la citronnelle…

Tout de même, il y a dans le livre une abondance de recettes simples, mais astucieuses, qu’on pourra cuisiner sans tracas avec des ingrédients faciles à trouver… au chalet ou, pourquoi pas, en banlieue!

Les calmars sucrés-salés sont la première recette tirée du livre que je mets à l’essai. Sa recette originale a été publiée dans le Journal de Montréal; j’y ai fait quelques modifications bien minimes en raison de certains ingrédients qui me faisaient défaut. J’ai mis:
– De la fine fleur de sarrasin plutôt que de la farine de maïs
– De la sauce hoisin plutôt que l’aigre-douce
– De la coriandre plutôt que du poivron
– Le double de wasabi en poudre

Le résultat? Dé-lec-ta-ble. Ça renouvelle vraiment l’expérience des calmars frits: dans chaque bouchée, il y a une fraîcheur qui donne envie d’en manger encore et encore (et encore et encore et encore… mais on rencontre éventuellement le fond de l’assiette…)

Assurément, on devra en refaire avant longtemps!

Laurent Godbout, Comme au chalet, Éditions de l’Homme, 168 pages, 2010, ISBN 9782761927598, 34,95$

Commentaires

  1. Faites l’épicerie… avant de partir pour le chalet, donc (et ça, non: pour moi si on part en villégiature quelque part, il FAUT aussi y dépenser, pas juste faire son chiant de touriste!), ou ayez un chalet dans une région branchée! (De l’huile de truffe? Tu veux rire?)

    N’empêche, ça a l’air fichtrement bon!

    • Je précise que ce sont des cas d’exception, hein: le livre est quand même bourré de bonnes idées faciles et abordables, cuisinées avec des ingrédients de tous les jours ;-)

      • Mais quand même, demandez tous ces ingrédients dans les épiceries près de vos chalets, je vous en prie!

        C’est comme ça qu’on finit, nous, ruraux, par avoir tout ce qu’on veut: les marchands finissent par être à l’écoute des urbain$ qui débarquent au chalet! ;-)

  2. Ça semble une recette idéale pour ajouter à ma liste de défis culinaires 2011 !!

    J’ai eu l’immense chance d’être invitée par ma maman à son resto L’Épicier (avec une facture qui ressemble à un paiement mensuel d’auto, c’était apprécié !!) et c’est encore à ce jour un souvenir mémorable.

  3. Tu me fais saliver!! Merci pour la recette, je vais l’essayer.

    Laura

  4. Ca a l’air très bon. Je ne sais pas si je vais oser. Toujours eu peur de cuisiner les calamars

  5. Suzanne

    Wow elle a l air delicieuse cette rectte .
    Sujet a part j ai parcouru ton livre et j adore, surtout que j ai une belle petite de 15 mois qui en ce moment mange peu ou beaucoup. En lisant le texte sur l appetit et les gouts des enfants qui changent constamment ca l’ a allegé la situation et j ai arrete de m en faire. Merci je viens de decouvrir ce site grace au livre et j aurai surement autant de plaisir a en faire la lecture.

  6. Andrée

    Chère Martine-la-banlieusarde,

    Mais, où est-elle donc cette recette? Tout ce que je vois est par quoi tu as remplacé certains ingrédients, mais de recette en tant que telle que nenni… Et pourtant, elle me fait très envie. J’ai bien vu qu’elle avait paru dans le J de M que je refuse d’acheter ou même de lire par solidarité pour les lock-outés, alors voilà. J’attendrai donc patiemment. Entre-temps, merci pour ton site toujours aussi intéressant.

    • Je suis solidaire avec les lock-outés, mais aussi avec les auteurs! Je ne vais évidemment pas reproduire la recette du chef Godbout sans son consentement… Puis qu’il a choisi de la diffuser dans le Journal, où vous la trouverez dans son entièreté, alors je fais le lien vers cette source. Sinon, il vous reste encore le livre ;-)