Vous vous souvenez de la photo de notre terrain, l’an dernier, à pareille date? Il y avait tant et tant de pissenlits que mon doux se proposait d’installer une affiche annonçant «Centre d’interprétation du pissenlit», ne voulant pas qu’on pense qu’il négligeait sa pelouse. À deux, on en avait enlevé une grande quantité à la main, que j’avais utilisés pour concocter un purin de pissenlit (il parait que c’est excellent pour un grand nombre de vivaces et contre les maladies propres aux arbres fruitiers). Le purin portait bien son nom: je n’ai finalement pas eu le coeur assez solide pour l’utiliser. Je m’attendais presqu’à voir débarquer des bonshommes en combinaison de protection «bio-hasard» pour cueillir mon sceau et le mettre en lieu sûr (sur Mars ou ailleurs)!

Cette année, ne reculant devant rien pour ne pas gaspiller les nombreux pissenlits arrachés, j’ai décidé d’en explorer les usages culinaires. Voici ma première tentative: des pâtes au pissenlit! J’y ai utilisé de jeunes feuilles dans une sauce aux zucchinis et aux tomates, ainsi que des fleurs pour décorer.

Bien honnêtement, ce n’est pas l’invention du siècle… mais je vous fournis quand même la photo, me doutant qu’une banlieusarde en quête d’une utilité pour ses p’tites fleurs jaunes présente sûrement un quelconque intérêt, ne serait-ce qu’un intérêt sociologique ;-)