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Banlieusardises

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capucines - Banlieusardises

Dans les petits pots, les meilleurs souvenirs…

11 octobre 2010 |

C’est l’Action de Grâce! Un jour de congé professionnel pour les travailleurs. Un jour de congé parental pour nous (merci aux grands-parents!) Et surtout: un jour de travail sur le terrain. Rabattage des vivaces, ménage des cabanons, arrachage des annuelles… … Suite

Câpres de capucines

30 septembre 2007 |

J’ai toujours été curieuse de goûter les câpres de boutons de capucines… encore fallait-il en avoir semé en quantité suffisante pour en récolter une portion qui vaille la peine d’être préparée! Les faire bouillir à coup d’une dizaine à la fois, ce n’est vraiment pas l’idéal. Alors je remettais l’expérience d’année en année…

… jusqu’à l’autre matin, après une nuit pluvieuse. Là, il m’aurait fallu être d’une épouvantable mauvaise foi pour remettre la récolte à plus tard: où que se portait le regard, il y avait des boutons floraux!

boutons_capucines.jpg

Je me souvenais que les boutons de marguerites dont on veut faire des câpres devaient être cueillis bien fermés, à défaut de quoi ils éclosent à la chaleur. Mais voyant les couleurs flamboyantes sur des boutons un peu plus matures, je n’ai pu résister à faire quelques tests, cueillant les boutons à diverses étapes d’éclosion.

Résultats de mes essais et erreurs: si la fleur est trop sortie, oubliez ça, le bouton ramollit et perd toute crédibilité au titre de câpre. Lorsqu’on voit simplement poindre la couleur, le bouton garde sa forme et on en a nettement plus pour notre argent (et notre temps de cueillette) qu’en les prenant trop petits. Par contre, la couleur disparaît dans le vinaigre, qui vire au rouge… ce que je trouve personnellement très joli!
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Carpaccio de boeuf aux capucines (et ode à la viande crue)

20 juillet 2006 |

Il y a de ces expériences qui vous ramènent quelques siècles en arrière, qui vous reconnectent avec le cro-magnon en vous… Prenez la viande crue. Et le cru en général. Le cru est brut, le cru est vrai, le cru est bon, le cru est estival.

Le cru est aussi paradoxal: on craque tout particulièrement pour lui en pleine canicule, alors qu’il est le plus difficile à conserver adéquatement sans risques de prolifération bactérienne. Mais sur nos ancêtres, nous avons un net avantage: c’est celui d’avoir inventé la glacière, qui permet d’assurer le transport sécuritaire d’un précieux filet de boeuf chassé chez notre meilleur boucher, pour le ramener dans notre caverne du 450 où nous le découperons en un délicieux carpaccio.

Second avantage: on a aussi dans notre histoire non seulement des chasseurs, mais aussi des cueilleurs, grâce à qui on peut agrémenter la viande crue de quelques verdures. En fouinant sur le Web, j’ai d’ailleurs constaté que le carpaccio classique était parsemé de roquette. En cette période de l’été, ma mienne de roquette est en fleurs et trop amère pour qu’on utilise sa feuille; j’ai donc opté pour des feuilles et des fleurs de capucine, qui ajoutent un petit peu de piquant à l’ensemble.

Carpaccio-de-boeuf-aux-capu.jpg

Bien sûr, au fil des siècles et de l’évolution, nous avons aussi appris à faire du fromage, du vinaigre, à utiliser les épices, à extraire l’huile d’olive, bref, tous ces petits détails qui aident à ce que la re-connexion du banlieusard avec le cro-magnon en lui-même ne constitue finalement pas un trop gros choc culturel ;-)
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