Monthly Archives: novembre 2007
Les erreurs ont des émotions, elles aussi
29 novembre 2007 | Martine GingrasUn message d’erreur que je rencontre à l’occasion sur le site des Airmiles:

Une «erreur contente»?!? Soit ces erreurs sont particulièrement émotives, soit c’est un outil de traduction automatique qui a trouvé cette version française de «content error»…
Je me souviens aussi d’un livret d’instruction particulièrement hilarant, qui expliquait que la tradition de la fondue remontait à l’époque où les paysans devaient «manger en courant» («eat on the run»). Je les imaginais, avec leur longue fourchette à fondue, courant de par les vastes champs… Ça aurait sans doute été tout aussi drôle pour les lecteurs anglophones si c’est la version française qui avait été correcte, et que «manger sur le pouce» avait été traduit par «eating on the thumb»!
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Charité bien ordonnée
27 novembre 2007 | Martine GingrasAller et retour. Du coffre à jouets à sa petite soeur. Prends un toutou. Pose le toutou sur Judith. Prends un bonhomme. Mets le bonhomme dans la main de Judith. Prends une balle. Pose la balle à côté de Judith.

Et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien dans le coffre à jouet et que Fanny me déclare fièrement: «Tout donné mes zouets à Dudith!»
Hum. Cet élan subit de générosité était aussi admirable que… louche. Un peu.
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Couper la quéquette
25 novembre 2007 | Martine Gingras– Maman peut couper la quéquette?
– Euh… Tu veux que maman coupe une quéquette?
– Voui.
Bon. Pas de panique. Pas de gestes brusques et inconsidérés. Cherchons à obtenir des précisions…
– Et elle est où, la quéquette qui t’importune, ma chouette?
– Dans le pantalon!
Bon, bon, bon. Re-pas de panique. Re-pas de gestes brusques et inconsidérés. Re-cherchons à obtenir des précisions…
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Taboulé de chou-fleur
22 novembre 2007 | Martine GingrasJ’ai des voisines extraordinaires. Je ne vous parle pas du voisinage virtuel des Banlieusardises — vous le savez déjà, que vous êtes des gens formidables ;-)) — mais de voisines bien réelles. Il y a une adorable vieille dame qui gâte nos filles comme une authentique grand-mère. Une voisine couturière qui me refile des trucs pour alimenter ma nouvelle passion. Une voisine qui me donne jouets et vêtements peu portés par sa grande fille pour les miennes. Une autre avec qui j’échange des plantes vivaces pendant la belle saison.
Et puis il y a Josée, ma voisine qui cuisine. Qui publie des livres de recettes et conseils diététiques. Et qui, comble du bonheur, a parfois besoin de faire tester ses recettes avant publication! Pendant les froides soirées du dernier hiver, on a vu des plateaux remplis de nourriture valser entre nos deux maisons, alors qu’elle récoltait des commentaires et suggestions en vue de la publication de son dernier livre: Fruits et légumes à croquer, qui vient tout juste de paraître aux Éditions de l’Homme.
Il y a là-dedans une foule de manière de découvrir et redécouvrir les fruits et les légumes. Mais il y a une recette entre toutes qui est devenue carrément un classique chez nous depuis que Josée nous en a cuisiné: le taboulé de chou-fleur.

C’est ce qu’elle appelle une «opération camouflage», et croyez-moi, ça marche! Si vous désespérez parfois de réussir à faire manger des légumes à vos tout-petits, vous tenez-là une recette miracle.
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Bavette à rubans
17 novembre 2007 | Martine GingrasEeeeeh bébé! Oui, oui, toi, le ti-bout qui s’ennuie sur sa chaise haute, c’est à toi que je parle! Tu as la chance d’être né dans une famille qui apprécie la bonne bouffe, mais tu trouves parfois que le service est un peu long, le temps que papa et maman ajoutent un peu de ceci ou de cela pour parfaire ton repas? J’ai en plein ce qu’il te faut:

Une bavette! Ne prend pas cet air dubitatif, bébé, ne boude pas ton plaisir… car ce n’est pas une bavette ordinaire que tu vois-là. C’est une bavette à rubans, made in Rosemère with love!
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Couches lavables, style pochettes (pocket diapers)
14 novembre 2007 | Martine GingrasMon projet de couches lavables faites maison avance plus que bien! J’ai déjà trois couches à mon actif:

Le modèle que j’ai retenu est celui des couches pochettes (pocket diapers). Une couche pochette est composée d’un extérieur en PUL (polyuréthane laminé – un enduit imperméable et très flexible), et d’un intérieur en polar ou en suédine (tout doux sur la peau de bébé et qui garde au sec). Une ouverture aménagée à l’arrière de la couche permet de la «farcir» avec des doublures absorbantes.

Pourquoi celui-ci plutôt qu’une combinaison de couches plates ou préformées avec un couvre-couche? Parce qu’après avoir essayé cinq ou six sortes différentes, les couches pochettes sont celles que j’ai préféré utiliser avec mon premier bébé. J’avais des Happy Heiny’s, seyantes pour le popotin, pratiques pour les sorties extérieures et permettant d’adapter le degré d’absorption aux besoins du moment.
À 20$ la couche, je n’en avais acheté que quelques unes… Les faire moi-même me revient environ au quart du prix (ça reste cher, parce que j’ai acheté des tissus PUL pré-coupés, pour avoir une variété de motifs et de couleurs; on pourrait s’en tirer pour encore moins que cela en achetant en gros, à la verge).
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