Curry végé aux légumineuses

29 mars 2008 | Martine Gingras

J’aime beaucoup trop le pain naan pour me contenter des rares occasions où je vais au resto indien pour en manger. Alors quand j’en trouve en épicerie, ce qui est chose rare, j’en achète. Le résultat s’apparente souvent plus à un pain pita souffrant d’embonpoint qu’à un pain naan — mais c’est plus fort que moi: j’achète quand même. On ne sait jamais.

Justement, il y avait un nouveau pain naan au rayon de la boulangerie cette semaine. Je n’ai pas pu résister. Pour l’accompagner, j’ai concocté vite fait un curry végé, à base de ce que j’avais sous la main: du panais et du céleri au frigo, et dans les armoires, des boîtes de tomates, de lait de coco et de légumineuses.

Je suis plutôt fière de mon curry. Et le pain naan? Une agréable surprise. Une classe à part par rapport à ceux que j’ai mangés par le passé. Il n’avait pas le moelleux de celui frais préparé et servi encore tout chaud sorti du four au resto, mais d’après mon doux, c’est parce que j’ai lu les instructions un peu vite et que j’ai omis de l’humecter d’eau. Car lui l’a fait, et c’était apparemment parfait. En tout cas, simplement badigeonné de beurre et réchauffé, il était parfait pour une maman pressée et en manque d’exotisme. Si je le revois, j’en rachète, c’est sûr… et je vous refile son p’tit nom. Mise à jour: C’est le Tandoori NAAN de Fabulous Flats.

Un jour, j’essaierai de cuisiner un pain naan maison. Je n’ai pas de four tandour, mais avec une pierre à pizza, on peut sûrement arriver à quelque chose… qu’en pensez-vous?
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Mauvaises nuits et étourderies

27 mars 2008 | Martine Gingras

C’est bien connu: les nouvelles mamans manquent de sommeil. Avec un bébé de 7 mois, je ne peux plus tellement souscrire au statut de «nouvelle» maman, mais au déficit de sommeil, si. En fait, pour les moins nouvelles mamans, c’est sans doute pire: on ne parle plus d’un simple manque, mais d’un cumul qui s’étire sur des jours et des semaines et des mois. On connaît la formule: bébé a beau faire ses nuits, il ne fait pas nécessairement les nôtres.

If you don’t think getting enough sleep is important, talk to the guy who was piloting the Exxon Valdez when it ran around and spilled its oil all over the Alaskan coastline. His excuse was that he hadn’t been to sleep in 48 hours. If it worked for him, there’s no limit to what we mothers should be able to get away with.
– Vicky Iovine, The Girlfriends’ Guide to Surviving the First Year of Motherhood, 1997

Si 48 heures sans sommeil expliquent le déversement de l’Exxon Valdez, imaginez ce que ça peut donner quand on ne réussit pas à dormir une nuit complète pendant plusieurs mois.
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Gigot d’agneau caramélisé à l’érable

22 mars 2008 | Martine Gingras

On pourrait croire à une cuisse de poulet… mais c’est que je suis mal arrivée à rendre en photo la dimension de cet énorme gigot raccourci. Alors oui, imaginez une cuisse de poulet, mais en version Pierrafeu!

Comme c’était la … Suite

Le printemps sera tardif… et c’est tant mieux

20 mars 2008 | Martine Gingras

Par les années passées, à pareille date, les crocus étaient sortis, ou alors sur le point de se montrer. Mais pour le printemps 2008, la patience sera de mise. Voici à quoi ressemble le terrain à l’heure actuelle:

Ça vous déprime? Pas moi! Il faut dire que je n’avais pas d’attentes pour le printemps de 2008. Moi, je savais bien que la saison serait plus tardive. Vraiment tardive.
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Le bonheur est dans les petites choses

17 mars 2008 | Martine Gingras

Brunch chez des amis. Du bon manger. Une merveilleuse grande fille pleine d’idées pour occuper ma grande à moi.

Au moment du dodo, collée contre elle, je reviens sur la belle journée qu’on a passée…

Maman banlieusarde: Qu’est-ce que tu as le mieux aimé chez les amis?
Ma grande: Quand moi étais en bas.
Maman banlieusarde: Qu’est-ce que tu faisais en bas que tu aimais?

Là, je m’attendais à ce qu’on parle de jeux, de jouets, du chien, de pancakes… mais non. Pas du tout.
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Le combat des tomates

15 mars 2008 | Martine Gingras

Depuis que je fais mes propres semis, j’ai dû essayer une bonne quarantaine de variétés de tomates. Ça paraît beaucoup si on est habitué de choisir entre « des tomates cerises ou bedon des grosses tomates rouges ou roses » du commerce, mais peu considérant qu’il existe plusieurs MILLIERS de variétés de tomates!

Il me faudra plusieurs vies pour les essayer toutes, alors j’ai eu une idée: mettons nos vies en commun. Faisons une sorte de combat des tomates. Ou bien pour faire plus chic dans les salons, appelons ça l’intelligence des foules appliquée à à la culture des Solanum lycopersicum. Petite mise en contexte à ce propos… Il y a longtemps que je me promets de lire The Wisdom of Crowds: Why the Many Are Smarter Than the Few and How Collective Wisdom Shapes Business, Economies, Societies and Nations, et l’émission de Christiane Charette, où il en a été question alors que j’écoutais distraitement cette semaine, m’a rappelé cette promesse. Distraite, car moi, je pensais à mes tomates. Celles que j’avais aimées par le passé, celles que j’allais bientôt semer…

Et alors qu’on expliquait, à la radio, cette théorie de la sagesse des foules, selon laquelle la mise en commun du savoir collectif arrive à des résultats plus justes que l’opinion de quelques spécialistes, ça a fait tilt dans ma tête.

Et si on réunissait nos expériences et nos préférences pour en arriver à une belle liste des meilleures tomates à cultiver?
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