Monthly Archives: juin 2008
Paëlla relevée au zeste de citron
30 juin 2008 | Martine GingrasQuand on achète, le même jour, du riz à paëlla et une râpe Microplane (vous savez, semblable à ce que Josée Di Stasio utilise pour zester le citron… dénichée en spécial à 15$, je n’ai pu résister), ça donne quoi?
… Suite
Filet de pangasius au satay
22 juin 2008 | Martine GingrasVoici une recette très très très vite faite si vous avez un reste de sauce satay déjà préparée. Si vous n’en avez pas, elle sera juste très vite faite.
Une sauce qui mélange le lait de coco et le beurre d’arachide: on peut difficilement rêver de mieux pour inciter les enfants à manger leur poisson! En tout cas, chez nous, le pangasius au satay a été un franc succès. J’ai utilisé des filets de pangasius, mais on pourrait très bien imaginer la même recette avec des filets de tilapia ou même des pavés de saumon, en augmentant le temps de cuisson.

Suite
Salade de pâtes au canard carbonisé
18 juin 2008 | Martine GingrasGras + barbecue = feu. C’est une équation connue de tous. Tous savent aussi que du magret de canard, c’est gras. N’empêche, tous finissent par mettre, un jour ou l’autre, un magret à griller… pardon… à CARBONISER sur le barbecue.

Certains recommandent de le couper sur sa longueur — la cuisson est alors plus rapide et la surface n’a pas le temps de brûler — mais j’ai découvert ces certains-là trop tard pour mon pauvre canard. Alors si vous êtes comme moi, voici une idée de récupération du lendemain pour le magret carbonisé ;-)
Suite
Lapin à l’érable
17 juin 2008 | Martine GingrasCe n’est pas mon interprétation la plus réussie du lapin. Je ne suis pas particulièrement fière de mes photos non plus (cette idée, aussi, de rédiger une recette après être allée faire un tour sur Le Carrefour!) Mais je ne peux pas ne pas vous en parler, parce que l’animal était un généreux cadeau d’une blogueuse, JulieJulie (mieux connue sous le nom de Julie-aux-cinq-enfants). Oh, bien sûr, celle qui me l’a offert parle plutôt d’un échange, mais je vous laisse juger: quand on part avec dix petits plants de tomates sous le bras, et qu’on revient avec un lapin et une douzaine d’œufs frais dans la glacière, est-ce qu’on peut encore dire que c’est un échange? Il ne me reste qu’à espérer que mes plants seront productifs, pour lui remettre un peu de tout ce qu’elle nous a donné!

L’idée de manger du lapin a un peu surpris ma grande. Surtout quand on lui a dit que c’était un cadeau des amis qu’on avait vus ce dimanche. Elle avait vu de vrais lapins dans leurs clapiers, alors elle a immanquablement commencé à faire des liens…
Ma grande (avec un air de vous-ne-me-ferez-pas-marcher): Des lapins, ça ne se mange pas!
Maman banlieusarde (qui se demande si elle est prête à aborder cette question): Mais si, ça se mange! Toute la viande qu’on mange vient des animaux.
Ma grande (avec un air de dites-moi-que-ce-n’est-pas-vrai): Oui, mais pas les lapins, hein?
Maman banlieusarde (qui décide que la vérité crue peut attendre encore un peu): C’est vrai, pas les lapins (et plus bas) en peluche.
Ouf. Je n’ai pas menti. Juste reporté à plus tard une discussion sur le comment du pourquoi mange-t-on les animaux, surtout quand ils sont doux et mignons. Mais mon esprit, lui, a continué à vagabonder sur ce thème.
On dit souvent qu’acheter des produits locaux est un geste écologique parce que la nourriture voyage moins, mais ça l’est aussi parce que de connaître l’origine de ce qu’on mange nous incite à consommer autrement. Bien sûr, j’évite toujours de gaspiller la nourriture, mais j’ai trouvé que le fait d’avoir vu où mon lapin avait été élevé, de savoir qu’il avait été soigné et nourri par une amie, tout ça incitait à encore plus de respect. Si on en savait un peu plus sur la viande qu’on achète, si elle était un peu moins désincarnée, on en consommerait sûrement beaucoup moins, et quand on le fait, on la mangerait en sachant à quel point elle est précieuse…
L’esprit de ma grande aussi a dû vagabonder, car une fois à table, le déni a fait place à une déclaration unilatérale d’appréciation: «il est bon, le lapin des amis, maman!», répétait-elle en dégustant chaque bouchée… Elle n’a pas été dupe de ma diversion, on dirait!
Mais revenons-en à nos moutons. Ou à notre lapin. Il n’était pas question de perdre le plus petit morceau de viande — voir la recette ci-bas — et même ses os ont servi à faire le plus délicieux des bouillons! Merci d’ailleurs à Vincent le ri-canneux, chez qui j’ai abouti alors que je me demandais si du bouillon de lapin, ça se pouvait…

Suite
L’art du compliment, façon enfant de 3 ans
16 juin 2008 | Martine GingrasMa grande: Oh! Il est beau le chandail de maman! Moi: Merciiiiiii, ça fait vraiment plaisir à maman, je vais me sentir toute belle aujourd’hui grâce à toi. Ma grande: Le chandail-là est beau, mais pas les autres. Moi: C’est … Suite
Réussir l’ensemensement d’une pelouse en pente
13 juin 2008 | Martine GingrasUn jour, il y aura des fleurs partout sur mon terrain. Un vague projet de retraite. Car avec une petite famille et un horaire chargé, ce n’est pas demain la veille que le projet va avancer.
En attendant, jasons gazon. Après tout, on est en banlieue…
Le passage de la pépine a laissé une grosse cicatrice à l’avant de la maison. Autour aussi, mais ma mère, mon père et mon doux ont transformé le champ de terre et de roche en immense rocaille, qui longe la maison. Votre charmante hôtesse supervisait les travaux et remplissait les verres d’eau en allaitant un petit bébé tout neuf.
Plus près de la rue, la solution la plus simple était d’ensemencer. Je dis «simple», mais c’est parce que la pelouse, ce n’est pas mon dossier. On a un terrain en pente, voyez-vous. Et qui dit pente dit érosion. Dit écoulement des eaux. Dit écoulement des semences de gazon itou.
Mon doux s’est tracassé longuement à savoir comment faire pour que les semences prennent en pente. Et il en a jasé avec nos amis de L’Écologique, l’entreprise à qui on laisse le soin de démarrer le terrain en beauté au printemps en faisant l’aération, le sur-ensemencement et le terreautage depuis quelques années.
Suite

Vous aimez le blogue? Il y a maintenant le livre, publié en 2010 chez Trécarré!