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Desserts

Je n’ai pas la dent très sucrée, mais n’empêche qu’un site de délices sans desserts, ça ne se peut pas. Alors voilà ;-)

Biscuits sablés au beurre aux fleurs de lavande

12 juin 2007 |

Alors que je furetais dans la section des ustensiles de cuisine d’un grand magasin, Fanny s’est entichée d’une plaque de moules à biscuits en forme de fleurs. À dire vrai, c’est surtout la photo kitsch avec des biscuits fleurs tartinés … Suite

Confitures de cerises et de rhubarbe au poivre long

4 juin 2007 |

Comment réussir une confiture sans se casser la tête?

Pour une saveur incomparable: Vous connaissez la maxime? Ce qui se mange bien se cuisine facilement et les ingrédients pour le faire se trouvent aisément. Hum, bon, j’ai peut-être un peu joué avec les concepts, mais tout ce que j’essaie de dire, c’est qu’il ne faut pas tenir mordicus à l’idée d’origine, mais se laisser guider par les saveurs du jardin et du marché. Dans mon cas, l’idée de départ était de faire une traditionnelle confiture de rhubarbe et de fraises. Très grosses, les fraises américaines du supermarché laissaient présager une triste saveur, alors j’ai cherché une solution de rechange, et ce sont les cerises qui m’ont interpellée. De retour avec les remplaçantes, force me fut de constater qu’il y avait proportionnellement bien plus de cerises que de tiges de rhubarbe mature (j’ai relocalisé mes plants dans un coin trop peu ensoleillé l’an dernier); du deux pour un. Tant pis, ce serait une confiture surtout aux cerises et à la rhubarbe. Avec de la vanille et du poivre long, parce que c’est plus moi, et que c’est plus bon.

cerises_cuisant.jpg

Pour une belle gelée ferme: Il faut impérativement respecter la quantité de sucre prescrite dans la recette. C’est Vincent le canneux qui le dit, et croyez-moi, si Vincent le dit, c’est vrai. Le hic, c’est que je ne partais pas d’une recette précise, mais de plusieurs recettes de confitures de cerises et de confitures de fraise et de rhubarbe. J’en avais bien trouvé une qui mariait cerises et rhubarbe, mais elle demandait qu’on laisse macérer toute une nuit. J’avais une petite heure devant moi… Alors pour la quantité de sucre, j’ai fait un peu n’importe quoi (c’est-à-dire moins que dans la moyenne des recettes divisé par la racine carrée de cheveux coupés en quatre), et bien que la confiture soit un peu trop sucrée à mon goût, la texture est parfaite!
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Tuiles tendres et folles pour tous les goûts

18 février 2007 |

Nous étions invités à souper chez des amis. Eux préparaient le repas, nous apportions vin et dessert. Notre hôtesse, une femme audacieuse, s’était proposé de cuisiner «une paëlla spéciale dont elle seule avait la recette mais qu’elle avait perdue»… Comprenez-moi bien: ce n’est pas la recette oubliée qui m’inquiétait, mais plutôt l’idée d’avoir un plat à base de riz au menu. L’actualité récente a vu une famille se faire mettre à la porte d’un resto de Laval à cause des dégâts que faisait son bambin avec un plat de riz. Nos hôtes habitaient Laval. Il y aurait du riz sur la table. Et, facteur aggravant, non pas une, mais deux petites de moins de deux ans pour en mettre partout.

Le goût du risque, lui avons-nous diagnostiqué. Alors pour ne pas être en reste, nous avons décidé d’en prendre nous aussi dans la préparation des desserts. D’abord, mon doux a choisi de se lancer dans la préparation d’une crème glacée maison à base de mascarpone (déjà, un défi) et ce, même si sa sorbetière n’avait pas passé le temps réglementaire dans le congélateur (double-défi).

Et puis moi, qui ne suis pas spécialement douée pour les desserts, j’ai choisi de faire des tuiles aux amandes pour accompagner la crème glacée, en me disant que ce serait tout aussi bon de les tremper dans un coulis mascarpone, si la glace ne prenait pas faute de froidure dans la sorbetière…

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C’est la recette du Larousse gastronomique qui m’a guidée dans l’aventure des tuiles, mais pour les folles garnitures, c’est mon imagination qui a fait des siennes: ça a donné des tuiles aux pignons de pin et aux baies roses, des tuiles à la noix de coco et à la vanille pulvérisée, des tuiles au chocolat amer et au piment d’Espelette et enfin, des tuiles à la fleur de sel.
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Queues de castor (au robot boulangeur)

28 juin 2005 |

En prévision de la Fête du Canada, la Domestic goddess a lancé un appel aux blogueurs canadiens: publiez une recette qui représente pour vous le Canada. Le 1er juillet, les recettes publiées «d’une mare à l’autre» (merci au parti Rhinocéros pour ce slogan éternel, clin d’oeil aux armoiries A mari usque ad mare) seront réunies sur cette page, qui offrira une mosaïque de ce qu’est la saveur du Canada!

Quand Ana, une autre blogueuse qui assume merveilleusement bien sa vie dans un bungalow, m’a invitée à participer, j’ai spontanément accepté, trouvant l’idée sympathique. Mais quoi proposer? Bien que n’aie pas envie de faire de la politique de casseroles, le fait est que ce que je cuisine au jour le jour évoque beaucoup plus pour moi les saveurs du Québec que celles du Canada…

Alors quoi? La question m’a turlupiné quelques jours, jusqu’à ce que par une belle soirée, nous décidions d’aller faire un tour dans une crémerie. Pendant que mon doux s’intéressait au comptoir des glaces, j’ai laissé mon regard errer dans l’établissement, jusqu’à ce que j’aperçoive un écriteau annonçant les célèbres Queues de castor, ces beignets plats en forme d’une queue de… vous devinez? Castor, bien sûr! Ooooooooh… Ça faisait des années que je n’en avais mangé, bien que j’y aie souvent pensé! Malheureusement, c’est plus souvent en hiver que l’envie de Queues de castor me prend, alors que les crémeries où on les trouve près de chez moi sont toutes fermées…

Je les ai goûtées pour la première fois lorsque j’étais toute jeune à La Ronde; des amis m’avaient alors fait croire que c’étaient vraiment la queue de l’animal qu’on faisait frire. Ne rigolez pas: Canadian Food Words nous apprend qu’on a déjà bel et bien mangé la queue de ce rongeur canadien! J’en ai mangé de nouveau à Ottawa il y a quelques années, et puis un peu partout depuis que la franchise s’est popularisée. Imaginez: il semble qu’on peut même les déguster aujourd’hui à Disneyworld!

Il y a quelques jours, malgré la canicule qui donnait à tout le monde envie de plonger tête première dans les étalages glacés de la crémerie, c’est avec une Queue de castor que je suis ressortie, avec en plus une petite idée de ce que j’allais cuisiner pour l’événement Taste Canada… Hé hé!

Pour ma recette, j’ai écumé plusieurs sites. Il y en a une qui revenait systématiquement dans mes recherches, et ça m’a semblé un bon départ. À dire vrai, hormis les quantités et le mode de préparation, je n’ai rien changé à la recette, alors tout le mérite en revient au mystérieux canadien qui l’a publiée la première fois… Elle a malheureusement été si souvent reprise et même traduite qu’il ne m’a pas été possible de voir quelle était la source originelle et originale!

Queue-de-castor-001.jpg

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Croustillant de rhubarbe et de fraises à la ricotta

22 mai 2005 |

Plus jeune, je grignotais les tiges de rhubarbe telles quelles, ou encore en les trempant simplement dans un peu de sucre à glacer. C’est encore ainsi que je préfère les déguster, bien qu’il me soit arrivé d’expérimenter des choses nettement plus folles, comme des pilons de poulet à la rhubarbe.

De manière plus classique, la rhubarbe est souvent utilisée pour faire de la confiture, du coulis, de la garniture à tarte ou encore un croustillant. C’est cette dernière avenue que j’ai eu envie d’emprunter, en mariant la rhubarbe à la fraise (ça tombe bien: c’est le prochain thème sur BlogAppétit… reste à voir si c’est cette recette-ci ou une autre que je proposerai!), ce qui est on ne peut plus traditionnel, mais aussi de la ricotta, ce qui l’est nettement moins:

Croustillant-rhubarbe-et-fr.jpg

Le résultat? Un pur délice! Le croustillant se déguste aussi bien chaud que froid, mais je trouve que c’est dans ce dernier état qu’on profite le mieux de la texture de la ricotta. C’est encore meilleur lorsqu’on se permet une virée nocturne jusqu’au frigo après une séance d’allaitement…
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Biscotti aux dattes et aux amandes

20 mai 2005 |

Il est très rare que je suive une recette, préférant cuisiner selon ce que m’inspire le contenu du frigo et des armoires! Par contre, en grande manitou du salé que je suis, quand j’entre sur le territoire du sucré, je suis beaucoup plus frileuse à expérimenter.

Aussi ne vais-je pas vous donner la recette de ces excellents biscotti aux dattes et aux amandes, relevés de piment de la Jamaïque, que j’ai cuisinés cette semaine:

Biscotti-006.jpg

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