Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

Banlieusardises

Remonter

Haut

Vie de famille

Réflexions sur la maternité, la grossesse, les garderies… et les incontournables mots d’enfant!

Un peu plus d’autonomie… pour elle comme pour moi!

9 novembre 2005 |

Pas vite, la mère: il aura fallu trois mois après ma première sortie seule, pendant laquelle mon doux avait gardé la petite, pour que je la laisse de nouveau entre d’autres mains: celles de ses grands-parents, cette fois. Fanny était en terrain connu: avec nos rénovations de salle de bain qui s’éternisent, nous squattons dans leur salle de bain plus souvent qu’à notre tour, alors la petite leur rend visite presque chaque jour!

Vers 9h30 lundi matin, j’ai donc laissé chez mes parents la petite, son gros sac à couches, des biberons de mon lait, de la purée pour le repas de midi, quelques recommendations d’usage… et je suis partie attaquer ma semaine des quatre jeudis, celle à laquelle je remettais le rempotage de mes fleurs d’intérieur, le lavage de gros manteaux et même un peu de magasinage pour moi (pour faire changement de l’habituel magasinage de gugusses pour bébé!)
Suite

La vie qui s’accélère

31 octobre 2005 |

elle-rampe-6-mois.jpgÇa va vite, ça va trop vite, ça va beaucoup trop vite! Jusqu’à présent, j’ai eu l’impression d’avoir le temps de profiter de chaque nouveauté dans le développement de Fanny, qui nous étirait pendant plusieurs jours ses découvertes: du premier «areuh» au pied dans la bouche, en passant par la fascination pour son reflet dans un miroir ou pour une musique en particulier, nous avions le temps de nous émouvoir, de se crier «viens voir!», et d’assister à des reprises pendant plusieurs jours.

Mais depuis une semaine, son développement autant émotif que physiologique se fait en rafale: elle ne nous laisse même pas le temps de nous étonner avant de nous servir une autre surprise!

Ainsi, pour célébrer ses six mois, elle a commencé à donner spontanément des signes d’affection: elle prodigue un bisou sur la joue, et puis hop! elle vient se nicher dans notre cou. En même temps, elle se fait méfiante envers les inconnus, à qui elle sert une grosse lippe qui serait vraiment rigolote si elle n’exprimait pas tant de détresse. L’anxiété envers les étrangers est une étape normale du développement – 4 bébés sur 5 la vivent – mais elle aurait pu attendre que l’Halloween soit passée avant de s’y attaquer. Je n’ose pas imaginer l’impression que lui feront les monstres qui viendront sonner à la porte ce soir!
Suite

La mastite: une histoire salée

18 octobre 2005 |

Douloureux réveil après une longue sieste avec ma petite jeudi dernier: décidément, ce n’était pas l’idée du siècle de dormir à plat ventre après avoir sauté un boire. Mon doux avait donné le biberon en mon absence pendant que je faisais parsemer ma tignasse rousse de reflets roses, et je n’avais pas tiré mon lait pour compenser.

Ce n’est pas une première… En fait, oui, le rose dans les cheveux, c’est nouveau, mais le saut d’un boire sans tirer le lait, ça m’arrive à l’occasion. Suffit alors de proposer mes seins engorgés à la petite, qui se fait un plaisir de ramener le tout à la normale.

Ce que j’ai fait, d’abord d’un côté, qu’elle m’a vidé en un clin d’oeil. Puis, quand j’ai présenté l’autre sein, elle l’a goûté et s’en est désintéressé, en le regardant de travers, un peu comme lorsqu’on me présente à moi un plat de champignons

Curieuse, j’ai goûté un peu du lait qui perlait encore: il m’a semblé non pas sucré comme à l’habitude, mais plutôt salé! Peut-être était-ce mes doigts qui l’étaient, me suis-je dit… alors pour en avoir le coeur net, et surtout pour désengorger le sein dédaigné par ma petite, j’ai tiré un peu de lait pour le goûter: définitivement, il goûtait très, très salé! Et mon sein était de plus en plus douloureux…
Suite

Siège d’auto: de l’intérêt de vérifier rappels et avis!

5 octobre 2005 |

sangle_rallonge.jpgTire, pousse, soulève, «Fanny, arrête de respirer!», tire plus fort: non, décidément, il n’y avait plus moyen de boucler les courroies du siège d’auto nouveau-né. C’est arrivé du jour au lendemain: un jour, c’était l’été, elle portait une couche jetable et les sangles arrivaient tout juste; le jour suivant, c’était l’automne et elle portait un manteau et une grosse couche lavable.

Grrr… ma petite ne pesant que 15 livres et demie, j’avais prévu avoir encore quelques mois avant de devoir assumer cette nouvelle dépense, mais nous n’avions pas vraiment le choix! On s’est donc résigné à changer le siège nouveau-né, ce qui, chez nous, impliquait non pas de se précipiter dans les magasins, mais sur le Web pour lire des critiques et des recommandations. Ma technique: visiter d’abord les sites et les circulaires des grands magasins pour voir quels sont les modèles disponibles et, idéalement, en spécial, puis faire des recherches sur des sites comme Epinions pour lire les meilleurs et les pires avis de consommateurs sur ces modèles.

Allez savoir pourquoi… une intuition, un coup de bol, un réflexe? J’ai d’abord fait des recherches sur notre siège actuel, un Graco SnugRide, pour voir si d’autres parents s’étaient plaints de la petitesse des courroies de retenue. Je trouvais quand même louche que le siège ne dure pas plus longtemps: à 5 moi et demi, ma petite est pile dans le 50ième percentile, autant pour le poids que la grandeur… si les courroies sont trop courtes pour elle à 15 livres et demie, elles doivent l’être pour beaucoup d’autres enfants aussi! Surtout en hiver…
Suite

Étourderies de nouvelle maman…

28 septembre 2005 |

Des tonnes de tomates vertes dégorgeaient depuis hier dans un grand chaudron, des tonnes de pommes offertes grâcieusement par ma mouman attendaient sur le comptoir, une tonne d’amour dormait dans sa bassinnette: j’avais tous les ingrédients pour concocter un ketchup vert, qui aurait ceci de particulier par rapport à mon classique qu’il serait… fruité!

Je suis donc repartie de mon ancienne recette, en l’adaptant pour y intégrer des pommes. J’ai nettoyé, tranché, haché, mis à cuire, goûté quelques fois, stérilisé des pots, poursuivi la cuisson, allaité mon adorée, mis en pot…
Suite

Couches lavables ou jetables?

24 septembre 2005 |

Avant même la naissance de ma fille, quand j’ai annoncé à la ronde que j’utiliserais des couches lavables, j’ai eu droit à des regards horrifiés, des tapes de compassion dans le dos et même des promesses de canonisation pour la sainte martyre que je serais. Devant ces réactions pour le moins décourageantes, j’avoue avoir hésité: étais-je en train de m’embarquer dans une aventure impossible?

Autant par conviction écologique que pour des raisons économiques, j’ai quand même été de l’avant et ai commandé à l’avance un lot de 24 couches de coton. J’ai aussi acheté une boîte de couches jetables pour nouveau-né, en me disant que j’adopterais un système mixte: couches jetables à l’extérieur de la maison, et lavables chez moi (donc la majorité du temps). Une fois ma précieuse cargaison arrivée, plus question de reculer!

Couches-vue-d_ensemble.jpg

Laver, laver, laver, et encore laver

Honnêtement, je trouve que la réputation qu’on fait aux couches lavables est surfaite et décourage inutilement les nouveaux parents d’opter pour ce choix. Dans les faits, il y a peu à redire des couches lavables, sinon l’évidence: leur principal désavantage est précisément d’être… lavables. Car avouons-le: on ne les choisis pas dans la joyeuse perspective de les laver, mais plutôt dans celle de ne pas envoyer au dépotoir des milliers de couches qui mettront des siècles à se décomposer.

Mais le fait est qu’il faut les laver. Et les laver encore. Et encore. J’avais acheté un lot de 24 couches en espérant faire des lavages aux trois jours, mais mon adorée ne supporte pas le plus petit pipi dans sa couche. Comme elle en passe plus d’une dizaine par jour, j’ai dû en racheter quelques unes, et je dois quand même impérativement laver aux deux jours. Ce n’est pas une sinécure.

Ceci dit, l’utilisation de couches jetables ne sauve pas du lavage pour autant. Je vous en reparle plus loin lorsqu’il sera question des fuites…

Vive l’urine mouillée!

Bien sûr, la couche jetable garde bébé au sec plus longtemps (l’urine est rapidement absorbée et transformée en une substance solide et sèche), mais est-ce souhaitable? Je préfère pour ma part une solution plus naturelle, avec laquelle bébé fait la différence lorsqu’il est mouillé et lorsqu’il est au sec, même si c’est au prix de nombreux lavages.

La rumeur veut d’ailleurs que les bébés aux couches lavables deviennent propres plus rapidement que ceux pour lesquels on a utilisé des couches jetables, mais il n’y a à ma connaissance aucune étude comparative sérieuse sur le sujet.

Ma petite prévient par ses pleurs avant, pendant et après un pipi, peu importe qu’on lui mette une couche lavable ou une jetable; elle sera sans doute propre rapidement, mais je ne crois pas que le choix des couches soit en cause…
Suite