Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

Banlieusardises

Remonter

Haut

recettes - 4/13 - Banlieusardises

Pancakes au lait de coco

12 novembre 2008 |

Drame chez les banlieusards ce matin: plus de pain pour le déjeuner.

Premier mouvement: faire des galettes de sarrasin. Plus de sarrasin non plus.

Des pancakes, alors? Pas assez de lait. Plus beaucoup de farine tout-usage. Mais un reste de lait de coco dans le fin fond du frigo. Et de la farine de blé entier.

Devinez ce que j’ai cuisiné?

pancakes_lait_coco.jpg

Hep. Des pancakes aux deux farines et aux fonds de pinte de lait et de lait de coco.

C’était vraiment bon, bon, bon. Mais le goût du lait de coco était discret… Projet pour la semaine des quatre jeudis: un test 100% lait de coco. Bon, bon, bon, bon, bon?
Suite

Couscous aux légumes camouflés et anti-dégâts

3 novembre 2008 |

Bébé utilise la cuillère en dilettante, généralement pour battre la mesure d’une mélodie imaginaire, parfois pour attraper une bouchée de nourriture et souvent les deux à la fois. Déjà qu’on garde l’aspirateur à portée de main les soirs de riz… je vous laisse imaginer les soirs de semoule! Dans un moment de rare [choisissez entre folie ou lucidité], j’ai déjà envisagé allumer l’appareil et placer l’embout en lieu et place de la bavette…

La plus vieille est dans une passe si-c’est-vert-jaune-orange-j’en-mange-pas (et si-je-mange-un-légume-par-inadvertance-je-recrache).

Bref, il faudrait vraiment avoir l’esprit dérangé pour mettre le couscous aux légumes au menu ces jours-ci. Sérieusement. À deux, elles sèmeraient la terreur dans n’importe quel restaurant berbère.

Et pourtant, qu’est-ce qu’on a mangé, ce soir, chez les banlieusards?

couscous_legumes_cuisant.jpg

Eh oui. Légumes. Couscous. Couscous aux légumes.

Et elles en ont mangé avec appétit, toutes les deux. Et on n’a pas eu à sortir l’aspirateur.

Évidemment, il y’a un truc: après la cuisson des légumes, j’en ai mis quelques uns en purée que j’ai ensuite mélangée à la semoule. Appelez ça du camouflage ou de la dissimulation: on ne voyait plus de vert, de jaune ou d’orangé identifiable. Que du feu, ou plutôt, de la belle semoule. Avant de servir, j’ai fait un Kent Nagano de moi-même et j’ai fait zigzaguer ma cuillère pleine devant un orchestre imaginaire: aucun dégât, texture parfaite.

J’ai quand même servi des légumes à ma grande, en plus de ceux qui étaient camouflés dans la semoule: ils servaient à la fois de bouc émissaire (il faut bien s’en prendre à quelque chose pour montrer qu’on a le contrôle, dans l’esprit de ma petite terrible-trois-et-demi) et d’alibi (un repas sans légume aurait paru louche)…
Suite

Croquettes de fromage bleu à l’abricot

27 octobre 2008 |

Ce samedi, nous avions 4h sans les enfants avant, pendant et après le repas du soir. Mission: fêter nos 12 années d’amouuuuuur aussi plaisamment (et rapidement) que possible ;-)

Dans la journée, le doux avait attrapé une demi-bouteille de Veuve Cliquot, qui déjà donnait un peu le ton à la soirée. Alors après avoir reconduit les filles chez mes parents, nous sommes allés à la pêche aux huîtres fraîches (à l’épicerie, bien sûr, sans quoi on y aurait mis un peu plus que les 4h prescrites): une caisse de Caraquet Fancy Gourmet, quelques Raspberry Point (qu’on aime toujours autant) et aussi un nouvel essai: la North Point.

Au retour à la maison, pendant que le doux s’attaquait au nettoyage et à l’ouverture des huîtres, je résistais tant bien que mal à l’envie de ramasser les jouets épars, plier des couches, faire le ménage du frigo… Plutôt mal que bien, à dire vrai. Il faut dire que je ne suis pas habituée à ne pas être en charge de la cuisine…

Je devais trouver de quoi m’occuper et vite, d’où l’idée de préparer une petite entrée rapide: des croquettes de fromage fondu.

rosenborg_abricot.jpg

C’est une recette toute simple de fromage pané, que j’ai faite avec un bleu à l’abricot (j’aime bien cette série de Rosenborg, aussi offerte en version à la poire ou aux canneberges), mais qu’on pourrait très bien imaginer avec un autre type de fromage (comme le chèvre, le brie ou le camembert — Pascale de C’est moi qui l’ai fait en proposait une version il y a quelques années)…

croquettes_bleu.jpg

Vous remarquerez que mes carrés se sont légèrement affaissés… c’est que j’ai laissé mes croquettes un peu trop longtemps dans l’huile, alors le fromage a eu tendance à fuir! Pour des croquettes qui se tiennent un peu mieux, on limite le temps de friture au minimum. On peut aussi congeler les morceaux de fromage une quinzaine de minutes avant de préparer la recette (quand on n’est pas en pleine course contre la montre avant le retour des enfants!)
Suite

Pilons de poulet teriyaki cuits au four

23 octobre 2008 |

À la base, une sauce teriyaki est un mélange de sauce soya, de sucre et de mirin… mais on peut se permettre bien des variations qui s’inspirent de ce délicieux mélange sucré-salé! Ainsi, la cassonade, le miel ou même l’érable remplace avantageusement le sucre. On peut troquer le mirin pour du saké, ou même l’omettre carrément. Bien sûr, la sauce tamari peut aussi remplacer la soya. Il est enfin possible de relever le tout avec un peu de jus de citron ou de lime, de l’ail, du gingembre, de la citronnelle, de l’huile de sésame grillé…

pilons_poulet_soya.jpg

La sauce teriyaki est délicieuse avec le poisson (cuit ou même séché!), le poulet, le boeuf, les crevettes, les légumes… Elle incite même aux expérimentations les plus saugrenues, à preuve, j’en ai déjà versé quelques gouttes dans des huîtres crues!

Par comparaison, cette recette-ci est bien sage. Et bien semblable à une autre que j’ai publiée en 2003… mais en revoyant ma vieille photo, j’en pensé vous en proposer une version «nouvelle et améliorée» qui rend un peu mieux justice à ce plat délicieux… Enfin, je trouve!
Suite

Herbes sucrées-salées exotiques

13 octobre 2008 |

Shiso, coriandre vietnamienne, basilic thaï, ciboulette chinoise: à défaut d’avoir visité l’Asie, je l’explore chaque été, grâce aux fines herbes qui poussent au potager. L’automne venu, j’ai abandonné l’idée de faire sécher ces… euh… guides touristiques (!), qui perdent alors beaucoup de leur personnalité (hormis la ciboulette, qui devient délicieusement sucrée). Les saler, comme mon mélange d’herbes occidentales? Je trouvais que le sel ne mettait pas suffisamment en valeur leur côté épicé et exotique.

Et puis j’ai eu une idée: le sucre sert aussi à la conservation des aliments, non? Et si je les sucrais, justement? Le résultat pourrait avantageusement remplacer certaines sauces sucrées à ma table, où le sauté asiatique a plus souvent sa place que le pâté chinois ;-)

Eh oui, voilà l’expérimentation secrète en cours depuis la fin septembre chez nous!

herbes-sucrees-salees.jpg

J’ai d’abord haché mes fines herbes exotiques finement et ajouté du sucre; celui-ci prenait alors toute la place, éclipsant la fine saveur des fines herbes. J’ai alors incorporé aussi du gros sel, transformant le tout en mélange sucré-salé, dont j’ai goûté une petite pincée. C’était — comment dire? — intéressant, mais pas franchement réussi, pour être bien honnête. J’ai donc laissé macérer, pour que les saveurs se mélangent les unes aux autres. Puis j’ai recommencé les tests…
Suite

Herbes salées du potager

24 septembre 2008 |

J’aime bien avoir sous la main des herbes salées: c’est un mélange d’herbes fraîches, parfois additionné de quelques légumes hachés finement, et préservé avec du sel. Avec les herbes salées, on ne se casse pas la tête à ajouter un soupçon de ceci ou de cela: on assaisonne et on sale en une seule étape, et on passe à autre chose! Voilà qui est parfait dans une soupe, une marinade, un plat mijoté, et… pas mal tout ce qu’on veut, en fait.

On trouve en épicerie les Herbes salées du Bas-du-Fleuve, mais il est vraiment tout simple d’en préparer soi-même avec les herbes fraîches du potager. Il suffit d’y penser! À moins de tenir mordicus à reproduire la saveur exacte des herbes achetées, on travaille avec ce qu’on a sous la main. De cette manière, nos recettes d’hiver auront un p’tit goût de l’été dernier.

herbes_salees.jpg

J’en ai préparé deux variantes. L’une, assez classique, dont je vous parle aujourd’hui… mais avec quand même quelques idées uniques, comme l’intégration de tiges de bette à carde rouge (pour ajouter un peu de couleur) et de feuilles de moutarde, pour donner du piquant.

Et l’autre? Je vais laisser macérer quelques jours — et vous aussi, par la même occasion! — pour goûter le résultat avant de vous en parler. J’ai piqué votre curiosité? Rien ne vous empêche d’essayer de deviner. Je doute que vous y arriviez (c’est à la limite bizarre, mon affaire), mais qui sait quelles autres folles et bonnes idées de variantes on pourrait imaginer, tous ensemble?
Suite