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rénos - Banlieusardises

Aménagement de la salle de lavage: une BELLE cuve à lessive, ça existe!

7 mars 2008 |

Flashback: «Avez-vous ça, des leviers de toilette stylisés, pour matcher avec la robinetterie de la salle de bain?» Non, non, non et non. Autant dans les grands centres de rénovation que dans les magasins spécialisés, que des refus, et parfois même un petit sourire narquois devant la superficialité de la question de la p’tite madame de banlieue, qui se demandait bien pourquoi tout le reste avait le droit d’être appareillé, mais pas la flushe. Quelques années plus tard, qu’est-ce que je ne vois-t’y pas dans la section de la salle de bain d’un de ces mêmes magasins? UN PANNEAU COMPLET de petits leviers stylisés, de toutes les formes et toutes les couleurs. Ben tiens. Faut croire que je n’étais pas la seule à trouver que le côté pratique ne devait pas obligatoirement exclure l’esthétisme.

Même chose cet été, lors des rénovations du sous-sol, lorsqu’il a été question d’aménager la nouvelle salle d’eau. Dans l’ancienne (que vous pouvez «admirer» dans les archives), j’avais une grande cuve à lessive. Malgré son nom, celle-ci ne servait pas tant au lavage qu’à de multiples tâches utilitaires: rempotage des plantes, démarrage des semis, nettoyage des pinceaux, etc. Pas question de remplacer ma grande cuve par un minuscule lavabo de salle d’eau. Mais pas question non plus de remettre notre ancienne monstruosité de plastique blanc dans le sous-sol rénové!

On a visité des dizaines d’endroits. Surprenant tout le monde avec notre étrange requête. On trouvait facilement le même modèle en plastique. On a aussi déniché des modèles en fibre de verre. D’autres en inox. Mais l’histoire se répétait: comme pour tant d’autres choses utilitaires, il semble que personne ne trouvait pertinent qu’une cuve de lavage soit aussi agréable à regarder. De toute façon, qui aurait l’idée de mettre ça ailleurs que dans un garage ou un atelier, hein? QUI?

Moi, monsieur. La p’tite madame superficielle de banlieue veut une BELLE cuve de lavage dans sa salle d’eau. Et puis croyez-moi, quand elle va trouver ce qu’elle a en tête, vous allez vous demander pourquoi vous n’y aviez pas pensé plus tôt. Vous allez peut-être même en avoir une belle sélection dans trois ans, juste à côté du panneau de flushes de toilette. Mais elle en a besoin maintenant. Bon.
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Une douche! J’ai pris une douche!

14 novembre 2006 |

Vous tous qui pouvez, chaque matin, d’un tour de robinet, activer un jet d’eau chaude qui déferle, qui vous défrippe les plis d’oreillers des joues, qui ravive vos muscles encore endormis, qui vous lave, qui vous rince, qui vous fait briller comme une piastre neuve, vous tous, est-ce que vous réalisez votre chance? Je dis «vous tous», mais évidemment, je réalise que pas mal de gens dans le monde n’ont pas accès à une douche d’eau chaude, ni même à une douche tout court, mais ils n’ont probablement pas non plus accès à Internet et ne sont donc pas en train de me lire. Alors quand je dis «vous tous», c’est vous, là, là, de l’autre côté de l’écran et qui, à part peut-être Julie de Comme chez Rona, profitez d’un certain confort au quotidien.

Il y a de ces acquis auxquels on ne fait plus attention, jusqu’au jour où on n’y a plus accès. Un exemple, donc, choisi pas totalement au hasard: la salle de bain. Et, entre autres choses qu’on y utilise sans réaliser la chance qu’on a: la DOUCHE.

Par un beau matin du mois d’août 2005, la nôtre a été démolie par un rénovateur dont l’enthousiasme et le professionnalisme n’avaient d’égal que le manque de temps. Les rénovations devaient durer moins d’un mois.

renos_salle_bain.jpg

J’ai exprimé, avec autant d’humour que je le pouvais, ma frustration en constatant que nous avions dépassé le délai à la mi-septembre 2005 (a posteriori, en relisant ce billet, je ne sais pas si c’est ma naïveté ou mon impatience qui me frappe le plus). Pendant cette période, prendre une douche impliquait de sauter dans la voiture, et d’aller chez mes parents dans la ville voisine. Période qui a duré trois mois, mais qui m’en a paru au moins le double.
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