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Allaitement

Aventures et mésaventures impliquant un bébé, des seins et/ou un biberon!

Mauvaises raisons et beaux souvenirs

13 octobre 2008 |

Parce que je lui ai déjà donné le meilleur de moi-même, pendant près de 14 mois.

Parce que je n’en peux plus de porter mes soutien-gorge d’allaitement déglingués et que je ne vais pas en racheter un neuf juste pour tenir encore quelques semaines.

Parce que ça complique l’organisation des fins de journée depuis déjà longtemps, encore plus depuis que je travaille.

Mais surtout, parce que ma grippe a ouvert une fenêtre d’opportunité: j’ai tant sué que la réserve de lait s’est retrouvée à sec pendant trois jours. Il faudrait beaucoup de conviction et une augmentation du rythme des boires quotidiens pour relancer la production. Je n’ai juste plus cette énergie…
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Toute bonne chose a une fin

27 juillet 2006 |

L’offre et la demande. Le lait coule et bébé boit. Bébé veut boire et le lait coule. Ça semblait magique et mystérieux. Comme bien des futures mamans, j’anticipais l’allaitement maternel avec un mélange d’excitation (j’avais hâte!), de doute (et si je n’aimais pas ça?), de craintes (et si je n’y arrivais pas?), et d’espoir (si j’y arrivais, pourrais-je tenir au moins six mois, comme le recommandent actuellement les spécialisssses?)

En prévision de l’arrivée de bébé, j’ai assisté à une clinique d’allaitement, j’ai lu et relu le petit livre de l’Hôpital Sainte-Justine sur L’allaitement maternel. Je me sentais plus comme une étudiante préparant un important examen pratique que comme une maman s’apprêtant à faire ce que font les mamans depuis la nuit des temps!

Puis Fanny est née. Je me souviens de ses premiers boires, qui tenaient plus de séances de lutte que des belles images d’allaitement les yeux dans les yeux qui tapissent les livres destinés aux nouveaux parents: elle serrait ses petits poings si fort contre sa bouche qu’il me fallait toujours solliciter une deuxième paire de mains pour qu’on m’aide à éloigner ses bras alors que mes miennes de mains étaient occupées à positionner mon sein et sa tête! Aucun de mes livres de référence ne faisaient référence à la deuxième paire de mains…

N’empêche, une fois bébé en place, j’y arrivais. Nous y arrivions. Et de mieux en mieux. Je me souviens encore de l’infirmière qui, en me voyant allaiter dans les premières heures, m’a rendue si fière en me lançant: «C’est votre deuxième bébé?», laissant entendre que j’allaitais comme une vieille pro. Je me dis aujourd’hui qu’elle était une fine psychologue qui avait su exactement quoi dire pour me rassurer et m’encourager à continuer.
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Gomme de sapin et petites mains

13 juin 2006 |

Depuis qu’elle a rencontré sa première cocotte dans un pot-pourri de ma chambre, ma petite entretient une passion dévorante à leur égard. Dévorante? C’est le cas de le dire: «Pas dans la bouche! On sent avec le nez», devions-nous lui rappeler, à tout moment.

Le jour où elle a découvert que notre terrain, où poussent de grands et majestueux conifères, était bourré de cocottes, elle ne se pouvait plus de bonheur. Respectant la consigne, elle en a senti plusieurs avec le nez, semblant les trouver nettement moins odorantes que celle de la chambre… mais ça n’a en rien diminué la passion qu’elle leur porte. Dès qu’on sort, elle court vers le petit sous-bois ramasser des cocottes.

Jusqu’ici, les cocottes au sol étaient celles tombées l’an dernier, brunies, vieillies, à moitié mangées par les écureuils… Ce que je ne réalisais pas, et que j’ai découvert malgré moi hier, c’est qu’on trouve aussi de belles cocottes vertes et fraîches de l’année, qu’on adore sentir avec le nez car elles sont nettement plus odorantes… et si elles sont plus odorantes, c’est en partie parce qu’elles sont pleines de GOMME DE SAPIN!

Fanny [regardant sa main, dégoûtée]: Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiin!
Moi: Hon, tu es toute gommée! Viens ici, maman va enlever ça…
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Le sein contre Caillou: match nul

23 mai 2006 |

– Ouiiiiiiiin!
– [J’ouvre un oeil et le braque en direction du réveil-matin: 4h15. Du matin, oui. Je crie pour être entendue jusqu’à la chambre de l’autre côté du mur] Fais dodo, il est trop tôt pour ton boire!
– Ouiiiiiiin!
– Bon, bon, bon, viens avec maman. Mais on fait dodo et on boira plus tard.
– [Docile, elle n’a pas insisté] Zzzzzzz.

Quelques quarts d’heure s’écoulèrent…
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La mastite: une histoire salée

18 octobre 2005 |

Douloureux réveil après une longue sieste avec ma petite jeudi dernier: décidément, ce n’était pas l’idée du siècle de dormir à plat ventre après avoir sauté un boire. Mon doux avait donné le biberon en mon absence pendant que je faisais parsemer ma tignasse rousse de reflets roses, et je n’avais pas tiré mon lait pour compenser.

Ce n’est pas une première… En fait, oui, le rose dans les cheveux, c’est nouveau, mais le saut d’un boire sans tirer le lait, ça m’arrive à l’occasion. Suffit alors de proposer mes seins engorgés à la petite, qui se fait un plaisir de ramener le tout à la normale.

Ce que j’ai fait, d’abord d’un côté, qu’elle m’a vidé en un clin d’oeil. Puis, quand j’ai présenté l’autre sein, elle l’a goûté et s’en est désintéressé, en le regardant de travers, un peu comme lorsqu’on me présente à moi un plat de champignons

Curieuse, j’ai goûté un peu du lait qui perlait encore: il m’a semblé non pas sucré comme à l’habitude, mais plutôt salé! Peut-être était-ce mes doigts qui l’étaient, me suis-je dit… alors pour en avoir le coeur net, et surtout pour désengorger le sein dédaigné par ma petite, j’ai tiré un peu de lait pour le goûter: définitivement, il goûtait très, très salé! Et mon sein était de plus en plus douloureux…
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Tète en l’air…

17 septembre 2005 |

Qu’y a-t-il de plus adorable qu’un nourrisson qui s’est endormi au sein?
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