Monthly Archives: juin 2007
Surprise, on excave!
18 juin 2007 | Martine GingrasMerci aux bonnes âmes qui ont prié pour qu’un ange débarque avec sa pépine dans des délais moins longs que ce que laissait entrevoir le premier excavateur venu soumissionner: moins de deux semaines plus tard, nos voeux ont été exaucés!
En fait, les travaux d’excavation autour de la maison devaient commencer possiblement demain, plus sûrement mercredi. Commençant à connaître le monde de la réno (que je croyais), j’ai pris pour acquis que ce serait mercredi.

J’avais tout faux. On dirait bien que je suis tombée sur l’un des rares entrepreneurs (le seul?) qui mette en pratique la maxime under promise, over deliver… Lundi matin, première heure, l’ange de l’excavation et sa pépine orange se sont matérialisés sur le terrain, avec comme mission de ne pas quitter avant d’avoir creusé une tranchée tout autour des fondations.
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Biscuits sablés au beurre aux fleurs de lavande
12 juin 2007 | Martine GingrasAlors que je furetais dans la section des ustensiles de cuisine d’un grand magasin, Fanny s’est entichée d’une plaque de moules à biscuits en forme de fleurs. À dire vrai, c’est surtout la photo kitsch avec des biscuits fleurs tartinés … Suite
Déménagement paysager
9 juin 2007 | Martine GingrasNouveau concept de paysagement testé hier sur mon terrain: on ne fait plus de l’aménagement paysager, mais bien du déménagement paysager! Je vous rappelle qu’on doit enlever les végétaux qui ceinturent la maison, à moins d’accepter qu’ils soient sacrifiés pendant les travaux d’excavation. Donc, on déménage tout ce à quoi on tient!
Rien de tel que des photos pour bien faire comprendre le concept. Voici un côté de maison avec un aménagement de fougères:

Ah, ces belles fougères qui, après deux (ou trois? je ne sais plus) années à cet emplacement, commençaient tout juste à y prendre leurs aises et à resplendir!
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Petites verdures prêtes à manger
8 juin 2007 | Martine GingrasC’est pas parce qu’un léger imprévu (la nécessité d’excaver tout le tour de la maison) va nous coûter la peau des fesses, décimer le terrain et retarder la rénovation du sous-sol qu’on va déprimer pour autant, hmmm? Après tout, il y a des zones qui ne seront pas affectées par les travaux (à moins qu’une marmotte saoûle ne fasse une joy ride sur la pépine de nuit… mais n’imaginons surtout pas le pire!)
Le potager, par exemple, ne sera pas touché:

Déjà, il commence à alimenter nos repas de bonnes pousses bien fraîches: sur la photo, on voit du cresson et de la moutarde pourpre, mais on a aussi de la roquette, des laitues et une belle variété de fines herbes pour relever les repas.
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Les rénovations du sous-sol: c’est parti…
7 juin 2007 | Martine GingrasJe manque de temps pour vous raconter dans le détail les péripéties entourant les rénovations du sous-sol. Quand même, en quelques mots et en images, sachez que…
… depuis un mois, l’étage a été réaménagé en une sorte de décor postmoderne où se côtoient les objets les plus hétéroclites: planche à repasser à côté de la table à dîner, amoncellement de boîtes tout autour des lits, collection de divans disparates au salon, armoires-débarras qui débordent et j’en passe.
… depuis deux semaines, je n’ai plus de bureau à moi — il fallait faire de la place pour des boîtes, des boîtes et encore des boîtes– et je me félicite d’avoir acheté un portable plutôt qu’un mastodonte fixe comme dernier ordinateur.
… depuis une semaine, je n’ai plus accès à mon duo laveuse-sécheuse, qu’il a fallu caser de part et d’autre du poêle à bois, au sous-sol, seul petit coin qui n’allait pas être touché par la démolition (et en l’absence de ces appareils que j’utilisais aux deux jours, je n’ai qu’une chose à déclarer: merci maman.)

… depuis lundi, je n’ai carrément plus de sous-sol.
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Confitures de cerises et de rhubarbe au poivre long
4 juin 2007 | Martine GingrasComment réussir une confiture sans se casser la tête?
Pour une saveur incomparable: Vous connaissez la maxime? Ce qui se mange bien se cuisine facilement et les ingrédients pour le faire se trouvent aisément. Hum, bon, j’ai peut-être un peu joué avec les concepts, mais tout ce que j’essaie de dire, c’est qu’il ne faut pas tenir mordicus à l’idée d’origine, mais se laisser guider par les saveurs du jardin et du marché. Dans mon cas, l’idée de départ était de faire une traditionnelle confiture de rhubarbe et de fraises. Très grosses, les fraises américaines du supermarché laissaient présager une triste saveur, alors j’ai cherché une solution de rechange, et ce sont les cerises qui m’ont interpellée. De retour avec les remplaçantes, force me fut de constater qu’il y avait proportionnellement bien plus de cerises que de tiges de rhubarbe mature (j’ai relocalisé mes plants dans un coin trop peu ensoleillé l’an dernier); du deux pour un. Tant pis, ce serait une confiture surtout aux cerises et à la rhubarbe. Avec de la vanille et du poivre long, parce que c’est plus moi, et que c’est plus bon.

Pour une belle gelée ferme: Il faut impérativement respecter la quantité de sucre prescrite dans la recette. C’est Vincent le canneux qui le dit, et croyez-moi, si Vincent le dit, c’est vrai. Le hic, c’est que je ne partais pas d’une recette précise, mais de plusieurs recettes de confitures de cerises et de confitures de fraise et de rhubarbe. J’en avais bien trouvé une qui mariait cerises et rhubarbe, mais elle demandait qu’on laisse macérer toute une nuit. J’avais une petite heure devant moi… Alors pour la quantité de sucre, j’ai fait un peu n’importe quoi (c’est-à-dire moins que dans la moyenne des recettes divisé par la racine carrée de cheveux coupés en quatre), et bien que la confiture soit un peu trop sucrée à mon goût, la texture est parfaite!
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