Monthly Archives: décembre 2007
Occupation double, version garderie
7 décembre 2007 | Martine GingrasÀ la garderie, ma chouette a beaucoup de petits amis qu’elle adooore et dont elle parle abondamment. Mais il faut me rendre à l’évidence: elle a aussi un petit ami. Au singulier. Et c’est du sérieux.
À la maison, tout ce qui vient par paire est renommé du nom de son Roméo et du sien. Des chaussettes? «Roméo et moi». Deux savons? «Roméo et moi». Le couple d’éléphants?

Vous lui enlevez les mots de la bouche: «Roméo et moi». Une brosse et un peigne? «Roméo et moi». Et elle fait parler les paires de tout cela, les fait danser, les fait… euh…
– Dis donc, ma chouette, ils font quoi, là, Roméo et toi?
– Des câââââââlins!
Vous allez penser qu’elle a une imagination débordante et fait vivre des aventures fictives aux chaussettes, éléphants et autres savons. Que nenni!
Lors d’une sortie au verger organisée par la garderie, des parents accompagnateurs attendris m’ont raconté comment elle s’était fait chanter la pomme plus qu’elle ne l’avait cueillie. Son Roméo et elle se sont assis ensemble, se sont baladés dans les vergers main dans la main… Comme première sortie romantique, on fait difficilement mieux!
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Galettes de viande au risotto (dites «porc-épic»!)
4 décembre 2007 | Martine GingrasTempête sur ma ville. La neige s’accumule à une vitesse telle que ni l’huile de bras, ni la valse des déneigeuses n’en viennent à bout. On était dûs pour faire LA grosse épicerie de la semaine, mais on ne fera pas exprès de se frotter aux gens trop pressés qui roulent en fous malgré les conditions routières. De toute façon, de la nourriture, même quand il n’y en a plus, il y en a encore. Non pas que j’aie le pouvoir de multiplier les pains: mon miracle à moi tient à quelques ingrédients sauve-la-vie que j’ai presque toujours sous la main: des cannages, des viandes, crustacés et légumes surgelés, des pâtes, du riz, des oeufs, des pommes de terre, des oignons, du fromage en quantité, sans compter une armoire bien garnie en herbes, épices et huiles de toutes sortes.
Hier, quand j’ai plongé le bras jusqu’au fond du congélateur magique, c’est du bison haché qui est ressorti. Parfait, soirée galettes de viande, ai-je décrété! Le hic, c’est qu’il n’y en avait que 300 g, ce qui est bien peu pour nourrir un papa qui a pelleté, une grande fille qui a joué dans la neige et une maman allaitante… Souvent, j’incorpore de la chapelure à mes galettes (je préfère la texture ainsi obtenue à celle de la viande seule), mais il n’y en avait plus dans les armoires. J’ai donc pensé utiliser plutôt un reste de risotto de l’avant-veille pour étirer la viande. C’était miraculeux: il y avait soudain deux fois plus de galettes à mettre dans les assiettes!

J’étais bien fière de dévoiler mon «miracle»… jusqu’à ce que mon doux m’apprenne que sa maman avait le même pouvoir de multiplication de la viande hachée, quand il était petit, et que cette idée géniale d’y incorporer du riz avait même un nom: des «boulettes porc-épic»! Les miennes étant aplaties, allons-y donc pour des galettes porc-épic.
Voici donc la recette miraculeuse qui vous permettra de faire face à la prochaine tempête de neige.
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Théorie de la relativité… vestimentaire
1 décembre 2007 | Martine GingrasDéjà 6 mois! Naaa, je ne vous parle pas de l’âge de ma petite dernière: Judith vient d’avoir trois mois, et non six. Ceci n’est pas un billet sur l’âge des enfants, mais sur la taille des vêtements.
Pendant ma première grossesse, j’ai magasiné quelques vêtements avant la naissance du bébé. Partout, on me disait de prévoir plus grand que les tailles indiquées. Mes amis m’ont convaincue de ne rien acheter dans le 0-3 mois, car bébé grandit si vite qu’on n’a pas le temps d’en profiter. Puis Fanny est née. À la naissance, elle portait du «nouveau-né». Quelques semaines plus tard, on pouvait lui enfiler du 0-3 mois. Et ce, pendant trois mois. Je vous dis que c’est long, trois mois, quand vous n’avez rien acheté à votre goût en pensant que ça ne durerait que quelques semaines ;-)
À trois mois, elle portait du 3-6. Pendant trois mois. À 6, du 6-12. Pendant six mois. Encore aujourd’hui, elle porte sa taille, du moins dans les marques qui sont «true to size» (comme disent les Chinois), alors que ses petits copains du même âge portent déjà du taille 3 ou même 4!
Au risque de faire une Paul Piché de moi-même, je vais résumer la chose par une équation: avec Fanny, ce n’est pas bien compliqué, x = y (où x est la taille du vêtement et y, l’âge).

Voilà qui simplifie grandement l’achat de vêtements et permet de profiter des rabais saisonniers en achetant un an d’avance: il suffit d’acheter des vêtements faits pour un an plus vieux. Facile.
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