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Critiques de choses lues et vues en famille.

Mon top 5 des jouets à NE PAS offrir aux enfants

14 novembre 2008 |

Convaincue que vous avez, vous aussi, encore des choses à dire sur ce sujet bien de saison, j’ai pensé remettre en «Une» ce billet du 12 décembre 2007 et ouvrir la section des commentaires! N’hésitez donc pas à ajouter votre grain de sel… ou de poivre :)

***

Ça ne fera sans doute pas l’unanimité. Et puis ça va faire grincer des dents ceux qui ont déjà offert (ou prévu offrir pour Noël) un jouet qui entre dans une ou plusieurs catégories de ma liste. Pire encore s’ils l’ont offert à mes enfants… bonjour le malaise ;-)

Mais bon, vous l’avez voulu, et vous allez l’avoir: mon top 5 des jouets à NE PAS offrir aux enfants. Avec en prime, des suggestions de rechange dans chaque catégorie de jouets non recommandés. Ben quoi? Je n’allais quand même pas vous laisser comme ça, les bras ballants, sans rien à offrir, hmmm?

5. Les crayons qui tachent: Non, je ne suis pas une mère castrante. Oui, j’ai à coeur de laisser l’artiste en ma fille s’exprimer. Mais sachant qu’on est toujours à un geste des rideaux, du mur ou de la seule paire de pantalons de papa encore mettable pour voir des clients, je préfère nettement que l’artiste intérieur de mon enfant s’épanouisse avec des crayons lavables. Et puis tant qu’à être dans les crayons, j’en profite pour vous faire part d’un TRÈS mauvais achat que j’ai fait récemment: les marqueurs Crayola Beginnings. Ils sont mignons. Ils sont lavables (dûment testés par une amie de Fanny sur sa douillette). Quel est le problème? «Ça marche paaaaaas, maman!» Présentés comme étant parfaits pour les petites mains qui commencent à dessiner, en plus de ne jamais sécher même s’ils n’ont pas de capuchons, ces feutres en forme d’animaux sont super difficiles à manipuler: il faut les tenir parfaitement à la verticale, sans quoi les côtés de plastique appuient sur le papier avant le feutre et empêchent ainsi de dessiner. Avec la grenouille, c’est carrément ridicule: les yeux augmentent la difficulté, et même moi, j’ai peine à crayonner. Bref, ne vous laissez pas charmer par leur joli minois, sans quoi la phrase à la mode chez vous comme chez moi, ce sera «Ça marche paaaaaas!» Des crayons lavables traditionnels, dans une belle palette e couleurs vives, y’a vraiment rien de tel pour les enfants.

crayola_beginnings.jpg

4. Le toutou: Mère indigne a déjà fort bien résumé la chose: «comme chaque parent sait, à partir du cinquième toutou, tout toutou est un toutou de trop.» Rien à ajouter à ces sages paroles. Cette année, faites plaisir aux parents et offrez plutôt une paire de ciseaux!

3. Les jouets à piles: Dans certains pays, obliger quelqu’un à entendre ad nauseam la même insupportable ritournelle, ça s’appelle de la torture. Ici, ça s’appelle un jouet normal pour enfant. Elle n’était pas bien, la ferme Fisher Price de mon enfance, qui faisait meuuuuuuh avec un inventif dispositif mécanique? Il faut croire que non, car la ferme revampée au goût du jour fonctionne avec des piles. Tout fonctionne à pile. Ou presque. Si on mettait effectivement des piles dans tous les jouets à pile qu’on possède, je suis sûre que les voisins appelleraient la police pour se plaindre du bruit! D’ailleurs, le niveau sonore est si élevé qu’on craint pour la sûreté des jeunes oreilles au début de leur développement. Vous me direz qu’on n’est pas obligé de mettre les piles, et de fait, comme beaucoup de parents de mon entourage, mon premier mouvement est de les enlever quand on m’offre un tel jouet. Mais si vous avez un cadeau à offrir pour Noël, pourquoi ne pas privilégier un jouet qui n’en nécessite pas? Si, si, ça existe encore, je vous assure! Une idée, comme ça: des instruments de musique pour enfants. C’est bruyant aussi, mais c’est loin d’être répétitif, et surtout, ça développe la créativité, la dextérité et sûrement plein d’autres bonnes choses en ité qui ne me viennent pas spontanément à l’esprit. Mes suggestions: l’ensemble d’instruments de Melissa et Doug (3 ans et +) ou le Bee Bop Band de Parents (1-5 ans).
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Lancement du livre de Mère indigne demain

15 mars 2007 |

livre-chroniques-mere-indigne.gifMère indigne. On ne la présente plus: c’est un vrai success story du blogue au Québec!

Observer son ascension fulgurante sur Technorati et autres Top Influence Machin Chouette ces derniers mois a eu de quoi donner le vertige… Il paraîtrait que même la soeur de la grand-tante de l’ex petit ami d’une de mes copines a eu vent de ses frasques, et elle n’est même pas branchée à Internet. Ce n’est pas peu dire.

Tôt ou tard, ça devait arriver: son talent a été remarqué par un éditeur, qui l’a invitée à passer du blogue au papier. C’est demain qu’elle lance son livre, Les Chroniques d’une mère indigne. Bien sûr, je serai là sans faute pour l’attraper!
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De vraies mômans… et de vraies copines

21 novembre 2006 |

Bébé naît. On apprend à vivre à un autre rythme. Sans aucun rythme, en fait, du moins pendant quelques semaines. Quelques mois, parfois. Dormir, manger, se laver: autant d’activités qu’on essaie tant bien que mal de caser entre deux boires et changements de couche. Quand on n’a pas de temps pour combler ses besoins primaires, on en a encore moins pour les besoins secondaires.

Parmi mes besoins secondaires à moi: le sôôôcial. J’ai reçu un minimum de visites, juste la famille, et puis ceux auxquels je n’arrivais vraiment pas à dire non… ou qui proposaient de venir faire le ménage ou un repas en échange du privilège de tenir le vénérable poupon quelques minutes (j’ai vraiment le sens des priorités; d’ailleurs, histoire de me glisser parmi les premiers visiteurs, je propose d’emblée d’aller cuisiner pour les nouveaux parents de mon entourage!)

Puis bébé grandit. Se trouve un rythme. On reprend le nôtre. On voudrait bien voir du monde, mais la fascination pour le bébé naissant ne durant que quelques semaines, plus personne ne trouve de temps à l’agenda pour venir admirer la première dent, repérer le mot «maman» parmi les vagissements du petit, ou encore confirmer que le caca du bébé allaité exclusivement sent suuuuuper bon…

Plus personne à voir, et ce congé de maternité qui n’en finit plus! Faute d’amis, on décide de se rabattre sur ses semblables, et on se met à chercher des occasions de rencontrer d’autres mères en congé de maternité. Enwèye le cardio-poussette, le yoga post-natal, les forums de maternité… À force d’efforts, on finit par trouver. De toute façon, on est si mal prise que si la mère de Caillou se proposait de nous tenir compagnie, on ne la refuserait pas! Avec les autres mômans, on s’organise des «play dates», des journées où les petits jouent ensemble pendant que les mômans placotent.

Puis le congé de maternité se termine. On a de nouveau un réseau sôôôcial. On n’a plus besoin de voir les mômans. Et on se surprend à prendre rendez-vous quand même. À toutes trouver du temps dans nos agendas redevenus surchargés. À penser que ce n’était peut-être pas juste pour les bébés qu’on se voyait. Qu’on est peut-être devenues de vraies copines.

Mais au fait, de vraies copines, qu’est-ce que c’est?
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Toute la vérité vraie sur mon scrapbook de bébé

17 octobre 2006 |

Flashback d’il y a une éternité, avant la naissance de ma fille, au début du congé de maternité:

[…] j’ai décidé de faire une activité créative et de créer un livre de bébé unique, en faisant du «scrapbooking». Je pourrai ainsi consacrer l’espace que je veux à ce que je veux, sans restrictions.
Mon livre de bébé… et le sien, Sainte Martine des Banlieusardises, 23 mars 2005

Mou ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha. «Sans restrictions»? Excusez-moi, c’est juste que… pfff…. pffff…. pfffou ha ha ha ha ha ha ha ha… Non, attendez, ça va me passerrrrrrhi rhi rhi hi hi hi hi hi hi hi hi hi hi hi hi hi…

On s’entend que j’ai vraiment l’air d’y croire, hein? Et vous, vous y aviez cru, à mes voeux pieux? C’est sûr qu’à première vue…

livre_bebe_scrapbook.jpg

… on peut certainement m’imaginer, maman parfaite, en train de consacrer chaque rare minute de temps libre de la première année de la vie de ma fille à plancher sur un magnifique scrapbook de souvenirs!
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Complainte d’une Fanfreluche

19 septembre 2006 |

Toupie et Binou, Caillou, Maki, les livres d’illusions dont je vous parlais il y a quelques temps: tous ont en commun, outre qu’ils sont cartonnés, d’être de petit format. Le constat ne m’avait jamais troublé outre-mesure — voire pas pantoute, pour dire les choses franchement — jusqu’au jour où je suis tombée, par un pur hasard, sur un grand livre de contes à ma bibliothèque.

Grand? C’est un peu court, chère dame! Vous auriez pu dire qu’il est… naaa! Je ne vous referai pas une deuxième fois le coup de la tirade du nez (que j’avais déjà tirée par les cheveux), et vais me contenter de corriger simplement: non, il n’est pas grand, il est IMMENSE.

Intitulé Au pays des contes, il réunit cinq classiques: Le petit chaperon rouge, Blanche-neige, Hans et Gretel, Le petit poucet et Petit frère et petite soeur. L’adaptation est vraiment unique: chaque histoire est présentée sur deux pages, découpée en paragraphes numérotés disposés tout au long d’un chemin qui serpente à travers les jolies illustrations.

aupaysdescontes_chaperonrou.jpg

Ne cherchez pas de lien avec une petite extension d’affiliée à Amazon ni autre offre intéressée de ce genre: vous ne pourrez pas acheter ce livre, probablement discontinué, rare, et introuvable (je serais trop heureuse d’être contredite sur ce point).
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Où est le chat? Mais sur le livre, voyons…

4 juin 2006 |

Illusions-003.jpgIl y a quelques mois, une généreuse copine a offert non pas un, mais DEUX beaux livres cartonnés à la petite, en nous pointant une affirmation marketing sur la couverture: Des illusions d’optique surprenantes. « Je ne vous en dis pas plus… »

Les deux petits livres, Où est le chat? et Où est le canard? font partie d’une même série publiée chez Gründ. Le principe: des trous savamment distribués sur une page laissent deviner une partie d’un animal… mais lorsqu’on tourne la page, c’est autre chose que l’on découvre!

J’ai pris une des pages en photo pour vous donner un exemple. Vous croyez que le chat se cache derrière la barrière, hein?
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