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Banlieusardises

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cuisson lente - 2/5 - Banlieusardises

Rôti d’épaule d’agneau à la moutarde et aux herbes du jardin

20 novembre 2006 |

Le ménage du terrain est fait, et bien fait, mais il reste quand même au potager quelques fines herbes encore vertes. À cette période de l’année, c’est une chose plutôt rare; mais a-t-on besoin de redire à quel point ce mois de novembre est exceptionnellement doux? Il est SURTOUT PLUVIEUX, ronchonneront certains. Mais ne les écoutons pas: il leur manque un potager pour voir le beau côté des choses. Et le beau côté, chez moi, il se manifeste dans des petites pousses de romarin et de sauge:

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Normalement, dès les premiers coups de froid, les herbes flétrissent, sèchent ou noircissent, sauf quelques unes qui résistent bien au froid. Mais la température exceptionnelle de novembre les fait durer encore et encore, ce qui m’a permis de cuisiner hier un repas mémorable. Amenez-en, des jours de pluie: avec des soupers comme celui-là, on peut en prendre encore quelques uns!
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Ragoût de veau à la bière (un peu) et aux tomates (beaucoup)

26 octobre 2006 |

Si je n’ai pas dit cent fois que j’étais une inconditionnelle des plats cuisinés en cocotte de terre cuite, alors je ne l’ai pas dit une seule. Voici une énième variation sur le thème éternel du ragoût, cuisinée pendant une pause cette semaine…

veau_tomates_cocotte.jpg

… une pause de quoi, au juste? Mais de travail, pardi! Est-ce qu’on ne vous l’a pas suffisamment dit et redit? On ne travaille pas beaucoup, au Québec… Et si Monsieur Bouchard manque d’arguments pour se plaindre des heures travaillées, en voici un de plus pour lui: une recette de ragoût, cuisinée pendant une pause que je me suis permise par une belle journée de télétravail. Une honte!

Mais tant qu’à calculer, soyons honnête, et mettons dans la balance la hausse vertigineuse de productivité que m’a procurée la délicieuse odeur du repas cuisant au four quand je me suis attelée de nouveau à la tâche. Et vlan, dans les dents de l’ex-premier ministre…
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Osso bucco aux légumes anciens alla gremolata

3 septembre 2006 |

Je ne sais trop par où prendre ce billet. Bien sûr, il faudrait dire un mot sur les légumes anciens (je n’ose plus les appeler «légumes oubliés», tant ils sont à la mode depuis quelques temps) qui remplacent les carottes et tomates de l’osso bucco traditionnel. Mais je voudrais aussi parler du plat de cuisson utilisé, un généreux cadeau de lecteurs de longue date, digne remplaçant du fidèle Cordon bleu qui a vaillamment cuit tous mes plats mijotés depuis trois ans! Et peut-être aussi un mot sur ma belle-soeur, qui commence à croire que l’osso bucco est le seul et unique plat qu’on mange à notre table?

Je prends une grande bouffée d’air. Allons-y dans l’ordre. Ou dans le désordre.

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Le remplaçant de mon Cordon bleu? Tout a débuté par un message intriguant reçu par courriel: «J’ai trouvé un petit quelque chose le week-end dernier que j’aimerais t’expédier.» C’était de Charles et Isabelle, des lecteurs de longue date. Le premier commentaire laissé par Charles date du 19 juin 2003, et il en a laissé tant d’autres depuis sur l’une ou l’autre de mes recettes que j’ai l’impression d’avoir partagé plusieurs repas avec sa petite famille. Nous nous sommes déjà rencontrés, mais ce fut l’affaire de quelques minutes: nous avions fait une commande conjointe de semences, qu’ils sont venus livrer en personne (ça, c’est du service ;-)), mais se sont dits trop pressés pour rester faire une visite digne de ce nom.

Bref, on se connaît surtout à travers de sympathiques et cordiaux échanges virtuels. C’est déjà mieux que bien des amitiés mal entretenues, me direz-vous, mais ça ne me laissait nullement présager de la suite… Quelques jours plus tard, le «petit quelque chose» est arrivé dans une boîte tapissée de timbres:

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Et dans la boîte, une autre boîte, arborant le modèle de plat Römertopf dont j’ai toujours rêvé. «Ça doit être autre chose qu’il y a dans la boîte», de déclarer mon doux, ne croyant pas plus que moi que le plat de mes rêves puisse vraiment s’être matérialisé, sans plus de façons, devant la porte de notre petit bungalow. Et pourtant, dans la boîte… der große RÖMERTOPF! En plein très exactement celui-là même que je voulais!

Les généreux donateurs ont déjà décliné une invitation pour ce week-end, mais je ne m’avoue pas vaincue pour autant. Charles et Isabelle, tôt ou tard, je vais réussir à vous assoir à ma table et nous referons le monde en partageant — oh, trois fois rien — un «petit quelque chose» cuisiné dans votre «petit quelque chose»… ;-)

Les légumes oubliés, euh, anciens, maintenant! L’histoire sera plus courte: j’avais simplement envie de renouveller l’osso bucco, et mon frigo recelait de trésors, notamment de panais et de fenouil. Sans compter qu’au potager, de belles tomates du patrimoine ne demandaient qu’à être cueillies: une noire de crimée, deux opalka, une merveille des marchés et une ingegnoli gigante liscio. Le tout a donné lieu à quelques substitutions dans ma recette d’osso bucco, pour un résultat vraiment exceptionnel.

Ce n’est pas moi qui le dit, c’est ma belle-soeur. Et que vaut l’avis de ma belle-soeur sur l’osso bucco? Au moins autant que celui de mon doux ou du mien, puisque par un étrange hasard, il y a toujours un osso bucco en train de mijoter les jours où elle choisit de faire une longue randonnée à vélo dans les Basses-laurentides, et où elle décide sur un coup de tête de donner un coup de pédale vers chez nous. Elle en est à sa troisième dégustation d’osso bucco. Je la soupçonne même de penser que les Banlieusardises ne sont qu’une couverture, et que l’osso bucco ne soit le seul et unique mets au menu chez nous…
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Poulet grillé… en cocotte de terre cuite!

5 juin 2006 |

Poulet-grille-en-cocotte-01.jpgUn poulet grillé en cocotte? À couvercle fermé? Je sais que ça semble totalement incompatible, mais après un second essai (je n’avais pas parlé du premier ici), force m’est d’admettre que c’est non seulement possible, mais aussi, délicieux!

Ça donne un poulet savoureux et juteux, et une peau qui arrive à dorer et croustiller, en fin de cuisson, malgré le couvercle. «Il est quasiment confit», de déclarer mon doux… À essayer si vous n’avez pas rangé la cocotte trop loin depuis le retour des beaux jours!
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Lapin au chocolat

27 février 2006 |

Voici enfin la 500ième recette des Banlieusardises! Les ingrédients pigés ont été dévoilés hier. Merci à tous les participants et participantes!

Deux mois ont passé depuis que j’ai lancé, à la veille de Noël, mon petit jeu culinaire en prévision de la 500ième recette des Banlieusardises. Vous pensiez que je la préparais longuement, ou encore que je voulais vous faire languir, ou encore que j’avais abandonné? Non, non et non! J’ai manqué de temps, tout bêtement et simplement.

Je vais quand même avouer avoir été un tantinet paniquée lorsque la firme Dozois et fille inc. a pigé les deux premiers ingrédients: chocolat et ail. CHOCOLAT ET AIL! On aurait dit un blog-appétit-from-hell ;-) Mais je me suis raisonnée, me disant que ça aurait pu être pire: elle aurait pu piger un mariage si usuel que la 500ième aurait fini en une ennuyeuse évidence culinaire.

Le hasard m’envoie le chocolat et l’ail? Ainsi soit-il, on part de ça! Et aussi avec un lapin, puisque ce fut l’ingrédient suivant. Tâche insurmontable? Que nenni: après tout, j’ai déjà cuisiné le classique poulet au cacao mexicain, et puis quelques recherches m’ont appris que bien des lièvres de Catalogne finissent leurs jours dans un plat comportant du cacao et de l’ail. Mon mien de lapin devrait donc s’en accomoder, ainsi que de coriandre, de framboises, d’oeufs, de crème fraîche, de gingembre, de sirop d’érable et de citron, qui furent les autres ingrédients pigés.

Alors sans plus tarder, je vous raconte comment je m’en suis sortie avec cet amusant défi…
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Rôti de bas de palette à l’orange et au miso

19 janvier 2006 |

Ceci est la 497ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 2 avant la 500ième!

Je cuisine si souvent avec ma cocotte de terre cuite ces jours-ci qu’elle n’a même plus le temps de retourner se percher au haut de son armoire entre les utilisations! Dernière expérimentation en lice: ce rôti de bas de palette tartiné de pâte miso et mijoté longuement dans un mélange de jus d’orange et de bouillon de canard… C’était plus bon que beau, mais qui s’en plaindra?
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