Un concept attachant…

13 octobre 2006 | Martine Gingras

Comme sans doute bien des enfants de son âge, Fanny est très maternelle avec ses poupées. Elle les prend dans ses bras, leur fait des câlins, des bécots, elle les berce, leur raconte des histoires.

L’autre matin, je la vois, penchée sur son petit landau de poupée, en train de chouchouter un de ses bébés. Que je croyais! Mais quand j’ai pu jeter un oeil dans le landau, Ô surprise…

Suite

Le nombril du monde (phase LNDM)

8 octobre 2006 | Martine Gingras

Diiiiing doooong!
Moi (ouvrant la porte avant, celle où seuls les vendeurs fatiguants sonnent): Oui?
Vendeur fatiguant (qu’est-ce que je vous disais?): Bonjour madame! Les meilleurs restaurateurs de notre magnifiques région offrent une promotion imbattable. Est-ce que…
Fanny: Bi! Bi!
Vendeur interloqué: ???
Moi: Avez-vous un nombril, monsieur?
Vendeur décontenancé: Euh, oui…
Fanny (tirant sur la chemise du vendeur fatiguant): Bi! Bi!
Moi: Il faudrait le lui prouver, c’est important! Veuillez déboutonnez votre chemise, s’il-vous-plaît…

Et le vendeur fatiguant de prendre ses jambes à son cou, dans une tempête de coupons promotionnels virevoletants, et poursuivi par des cris stridents: «Bi! Bi! Bi! Bi!»
Suite

Un bulletin quasiment trop précis…

10 août 2006 | Martine Gingras

Ça fait des semaines que j’ai de vagues soupçons, mais cette fois, c’est confirmé: l’équipe de rédaction du BabyCenter nous espionne, ma petite famille et moi. Si, si, je vous assure: je suis abonnée à leur bulletin, et chaque édition qu’ils m’envoient décrit très précisément ce qui s’est passé la veille! La preuve, voyez ce qu’il y a d’écrit dans celui qu’ils m’ont envoyée hier (mais que j’ai lu seulement ce matin):

By now you probably know how powerless you can feel when your toddler decides to have a full-blown screaming fit in the middle of the produce section. It may be embarrassing, but rest assured that other parents feel your pain.

– Bulletin My Toddler this Week du BabyCenter, 4ième semaine du 15ième mois.

L’information leur a été rapportée de manière un peu imparfaite, car nous n’étions pas dans une rangée de l’épicerie, mais plutôt dans celle du club vidéo. Nous nous apprêtions à relouer un DVD de Caillou, mais la petite s’était entichée de la pochette, celle-là même qui doit rester sur les tablettes.

Quand on la lui a retirée, ce fut l’explosion! Nos tympans en sont restés bouche bée. Comme c’était une grande première, on s’est sentis démunis devant l’ampleur de la crise, les sanglots, les pleurs inconsolables, et ne savions trop quelle attitude adopter: le réconfort, la fermeté, la diversion? On a fait ce qu’on a pu! Et avec plus ou moins de succès, je dois dire. Les sept minutes en voiture pour revenir du club vidéo n’ont jamais paru aussi longues…
Suite

Z for Zzzzzzzzzzz

8 août 2006 | Martine Gingras

Pour la deuxième fois en une semaine, j’ai eu droit à une nuit de sommeil plus longue d’une heure (ce qui nous mène à une grasse matinée débutant à… 6h am! Woo woo!)

On pourrait présumer que je me suis levée fraîche et dispose, prête à vivre cette journée comme une rose tout juste éclose…
Suite

De l’apprentissage des mots nouveaux…

9 juillet 2006 | Martine Gingras

Retrouvailles typiques avec mes parents (qui gardent Fanny quand je travaille) au retour du boulot:

Moi: Est-ce qu’elle vous a dit «mot nouveau» aujourd’hui? Elle le disait beaucoup hier…
Ma mère: Non…
Fanny: «MOT NOUVEAU»! «MOT NOUVEAU»!
Moi: Tu as entendu? Elle vient de le dire!
Ma mère: Ah, c’est donc ça! Elle a dit «mot nouveau» souvent aujourd’hui, mais je ne l’avais pas reconnu…

Ou une variante des retrouvailles:

Ma mère: Fanny a dit «mot nouveau» aujourd’hui!
Moi: Ah oui? Elle est donc booooooonne! Et comment est-ce qu’elle dit «mot nouveau», pour que je puisse le reconnaître?
Suite

Vivement le solstice

8 juin 2006 | Martine Gingras

Vous voulez savoir à quelle heure le soleil s’est levé ce matin? À quelle heure il s’est couché hier? Et avant-hier? Et l’autre hier d’avant? Et le mois dernier?

Je peux vous le dire, moi. Vous n’aurez pas les heures exactes, et je n’en tiens pas l’historique détaillé, ni n’en fais la compilation systématique, mais quand même, je peux vous dire que le soleil se lève de plus en plus tôt. Bien trop tôt.

Je peux aussi vous dire qu’il se couche de plus en plus tard. Épouvantablement tard.

Je peux vous dire que j’ai vraiment, vraiment, vraiment hâte qu’on arrive au solstice, et mieux, qu’on le passe, qu’on le dépasse, et que les nuits rallongent. Enfin.
Suite