La vie qui s’accélère

31 octobre 2005 | Martine Gingras

Ça va vite, ça va trop vite, ça va beaucoup trop vite! Jusqu’à présent, j’ai eu l’impression d’avoir le temps de profiter de chaque nouveauté dans le développement de Fanny, qui nous étirait pendant plusieurs jours ses découvertes: du premier «areuh» au pied dans la bouche, en passant par la fascination pour son reflet dans un miroir ou pour une musique en particulier, nous avions le temps de nous émouvoir, de se crier «viens voir!», et d’assister à des reprises pendant plusieurs jours.

Mais depuis une semaine, son développement autant émotif que physiologique se fait en rafale: elle ne nous laisse même pas le temps de nous étonner avant de nous servir une autre surprise!

Ainsi, pour célébrer ses six mois, elle a commencé à donner spontanément des signes d’affection: elle prodigue un bisou sur la joue, et puis hop! elle vient se nicher dans notre cou. En même temps, elle se fait méfiante envers les inconnus, à qui elle sert une grosse lippe qui serait vraiment rigolote si elle n’exprimait pas tant de détresse. L’anxiété envers les étrangers est une étape normale du développement – 4 bébés sur 5 la vivent – mais elle aurait pu attendre que l’Halloween soit passée avant de s’y attaquer. Je n’ose pas imaginer l’impression que lui feront les monstres qui viendront sonner à la porte ce soir!
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Elle n’a d’yeux que pour…

10 août 2005 | Martine Gingras

… son PAPA!

Voyez-vous ce que je veux dire? ;-)

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Mmmmmmmmmmmmeuman!

3 août 2005 | Martine Gingras

C’est un moment qu’on attend avec impatience. On imagine la scène au ralenti, dans une pièce baignée de soleil… Bébé qui s’exclame «maman!» en gloussant et en tendant les bras… Les parents essuient une larme, s’embrassent, encouragent bébé, qui répète joyeusement «maman! maman! papa! papa!»

Bien sûr, il y a les films, et il y a la vraie vie. Dans la vraie vie, Fanny a modifié sa façon de pleurer: au lieu d’exprimer puissamment ses émotions la bouche grande ouverte comme à son habitude, elle a commencé à pincer les lèvres, comme si elle était baillonnée «mmmmmmmmmmm! mmmmmmmmmmm! mmmmmmmmmm!» Elle a d’ordinaire une voix puissante, que nous aimons beaucoup par ailleurs, mais je dois dire que le «mmmmmmmmmmm!» est un baume pour les oreilles ;-)
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Traits de caractère

21 juillet 2005 | Martine Gingras

Il existe des livres merveilleux qui permettent de suivre les étapes du développement de bébé et de lui proposer des activités d’éveil adaptées. Pour en avoir feuilleté plusieurs, j’en retiens trois que j’aime beaucoup et dans lesquels je découvre à chaque relecture un petit quelque chose de plus:
· Bébé malin: celui-ci couvre de 0 à 15 mois. Pour les enfants de 15 mois à 3 ans, il y a aussi Éveil malin, du même auteur.
· Jouer avec votre bébé, qui propose une foule de jeux amusants à faire avec bébé
· Stimulez le développement de votre enfant (malheureusement plus disponible… j’ai eu la chance qu’une généreuse voisine des Banlieusardises m’offre le sien!)

Sans prendre trop à la lettre ces étapes de développement, ni le moment auquel bébé est supposé les atteindre, je suis toujours fascinée de voir que les petits humains ont un tel bagage en commun, au point qu’on puisse ainsi suivre et anticiper des «étapes» précises. Du premier «areuh» à la capacité de lever le torse, en passant par les tentatives d’attraper tout ce qui passe, les livres tombent pile si souvent que je vais finir par croire que la petite les feuillette en cachette quand je dors!

Mais au-delà de ce que les bébés ont en commun, qu’est-ce qui les distingue les uns des autres? Qu’est-ce est propre à chacun? Qu’est-ce qui constitue un trait de caractère? Comment s’affirme la personnalité?
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Mon réveil-matin me laisse dormir

16 juin 2005 | Martine Gingras

«Ouiiiiiiiiiiiin»: tel était le doux son de mon réveil-matin, ou plutôt de mon réveil-nuit, depuis deux mois. Le réveil-nuit a d’abord sonné aux deux heures. Puis aux trois heures.

Depuis quelques semaines, je me trouvais grandement privilégiée qu’il attende quatre bonnes heures avant la première sonnerie, même si la seconde ne tardait pas… Je m’étais résignée à désormais vivre à ce rythme, qui semblait bien installé et ne promettait pas d’évoluer autrement. Il faut souligner que la sonnerie d’alarme s’était aussi transformée en un amusant gazouillis, qui rendait mon réveil moins traumatisant.
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Les gens «areuh» n’ont pas d’histoire

11 juin 2005 | Martine Gingras

Peu de mises à jour dans cette rubrique depuis la naissance de la petite, n’est-ce pas? C’est que nous sommes heureux. Et comme le veut la maxime, «les gens heureux n’ont pas d’histoire». Alors je ne raconte rien, mais je vis intensément chaque regard, chaque son et chaque mouvement de Fanny.

Et elle? Elle est heureuse aussi. D’ailleurs, elle le répète sans cesse à longueur de journée: «areuh! areuh! areuh!»
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