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Banlieusardises

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Plats mijotés - 2/4 - Banlieusardises

Osso bucco aux légumes anciens alla gremolata

3 septembre 2006 |

Je ne sais trop par où prendre ce billet. Bien sûr, il faudrait dire un mot sur les légumes anciens (je n’ose plus les appeler «légumes oubliés», tant ils sont à la mode depuis quelques temps) qui remplacent les carottes et tomates de l’osso bucco traditionnel. Mais je voudrais aussi parler du plat de cuisson utilisé, un généreux cadeau de lecteurs de longue date, digne remplaçant du fidèle Cordon bleu qui a vaillamment cuit tous mes plats mijotés depuis trois ans! Et peut-être aussi un mot sur ma belle-soeur, qui commence à croire que l’osso bucco est le seul et unique plat qu’on mange à notre table?

Je prends une grande bouffée d’air. Allons-y dans l’ordre. Ou dans le désordre.

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Le remplaçant de mon Cordon bleu? Tout a débuté par un message intriguant reçu par courriel: «J’ai trouvé un petit quelque chose le week-end dernier que j’aimerais t’expédier.» C’était de Charles et Isabelle, des lecteurs de longue date. Le premier commentaire laissé par Charles date du 19 juin 2003, et il en a laissé tant d’autres depuis sur l’une ou l’autre de mes recettes que j’ai l’impression d’avoir partagé plusieurs repas avec sa petite famille. Nous nous sommes déjà rencontrés, mais ce fut l’affaire de quelques minutes: nous avions fait une commande conjointe de semences, qu’ils sont venus livrer en personne (ça, c’est du service ;-)), mais se sont dits trop pressés pour rester faire une visite digne de ce nom.

Bref, on se connaît surtout à travers de sympathiques et cordiaux échanges virtuels. C’est déjà mieux que bien des amitiés mal entretenues, me direz-vous, mais ça ne me laissait nullement présager de la suite… Quelques jours plus tard, le «petit quelque chose» est arrivé dans une boîte tapissée de timbres:

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Et dans la boîte, une autre boîte, arborant le modèle de plat Römertopf dont j’ai toujours rêvé. «Ça doit être autre chose qu’il y a dans la boîte», de déclarer mon doux, ne croyant pas plus que moi que le plat de mes rêves puisse vraiment s’être matérialisé, sans plus de façons, devant la porte de notre petit bungalow. Et pourtant, dans la boîte… der große RÖMERTOPF! En plein très exactement celui-là même que je voulais!

Les généreux donateurs ont déjà décliné une invitation pour ce week-end, mais je ne m’avoue pas vaincue pour autant. Charles et Isabelle, tôt ou tard, je vais réussir à vous assoir à ma table et nous referons le monde en partageant — oh, trois fois rien — un «petit quelque chose» cuisiné dans votre «petit quelque chose»… ;-)

Les légumes oubliés, euh, anciens, maintenant! L’histoire sera plus courte: j’avais simplement envie de renouveller l’osso bucco, et mon frigo recelait de trésors, notamment de panais et de fenouil. Sans compter qu’au potager, de belles tomates du patrimoine ne demandaient qu’à être cueillies: une noire de crimée, deux opalka, une merveille des marchés et une ingegnoli gigante liscio. Le tout a donné lieu à quelques substitutions dans ma recette d’osso bucco, pour un résultat vraiment exceptionnel.

Ce n’est pas moi qui le dit, c’est ma belle-soeur. Et que vaut l’avis de ma belle-soeur sur l’osso bucco? Au moins autant que celui de mon doux ou du mien, puisque par un étrange hasard, il y a toujours un osso bucco en train de mijoter les jours où elle choisit de faire une longue randonnée à vélo dans les Basses-laurentides, et où elle décide sur un coup de tête de donner un coup de pédale vers chez nous. Elle en est à sa troisième dégustation d’osso bucco. Je la soupçonne même de penser que les Banlieusardises ne sont qu’une couverture, et que l’osso bucco ne soit le seul et unique mets au menu chez nous…
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Poulet grillé… en cocotte de terre cuite!

5 juin 2006 |

Poulet-grille-en-cocotte-01.jpgUn poulet grillé en cocotte? À couvercle fermé? Je sais que ça semble totalement incompatible, mais après un second essai (je n’avais pas parlé du premier ici), force m’est d’admettre que c’est non seulement possible, mais aussi, délicieux!

Ça donne un poulet savoureux et juteux, et une peau qui arrive à dorer et croustiller, en fin de cuisson, malgré le couvercle. «Il est quasiment confit», de déclarer mon doux… À essayer si vous n’avez pas rangé la cocotte trop loin depuis le retour des beaux jours!
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Lapin au chocolat

27 février 2006 |

Voici enfin la 500ième recette des Banlieusardises! Les ingrédients pigés ont été dévoilés hier. Merci à tous les participants et participantes!

Deux mois ont passé depuis que j’ai lancé, à la veille de Noël, mon petit jeu culinaire en prévision de la 500ième recette des Banlieusardises. Vous pensiez que je la préparais longuement, ou encore que je voulais vous faire languir, ou encore que j’avais abandonné? Non, non et non! J’ai manqué de temps, tout bêtement et simplement.

Je vais quand même avouer avoir été un tantinet paniquée lorsque la firme Dozois et fille inc. a pigé les deux premiers ingrédients: chocolat et ail. CHOCOLAT ET AIL! On aurait dit un blog-appétit-from-hell ;-) Mais je me suis raisonnée, me disant que ça aurait pu être pire: elle aurait pu piger un mariage si usuel que la 500ième aurait fini en une ennuyeuse évidence culinaire.

Le hasard m’envoie le chocolat et l’ail? Ainsi soit-il, on part de ça! Et aussi avec un lapin, puisque ce fut l’ingrédient suivant. Tâche insurmontable? Que nenni: après tout, j’ai déjà cuisiné le classique poulet au cacao mexicain, et puis quelques recherches m’ont appris que bien des lièvres de Catalogne finissent leurs jours dans un plat comportant du cacao et de l’ail. Mon mien de lapin devrait donc s’en accomoder, ainsi que de coriandre, de framboises, d’oeufs, de crème fraîche, de gingembre, de sirop d’érable et de citron, qui furent les autres ingrédients pigés.

Alors sans plus tarder, je vous raconte comment je m’en suis sortie avec cet amusant défi…
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Rôti de bas de palette à l’orange et au miso

19 janvier 2006 |

Ceci est la 497ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 2 avant la 500ième!

Je cuisine si souvent avec ma cocotte de terre cuite ces jours-ci qu’elle n’a même plus le temps de retourner se percher au haut de son armoire entre les utilisations! Dernière expérimentation en lice: ce rôti de bas de palette tartiné de pâte miso et mijoté longuement dans un mélange de jus d’orange et de bouillon de canard… C’était plus bon que beau, mais qui s’en plaindra?
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Ragoût de cerf aux pommes

5 janvier 2006 |

Ceci est la 494ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 5 avant la 500ième!

Ragout-de-cerf-aux-pommes-0.jpgHier, nous avons passé la journé à rénover la salle de bain. «Encore? Vous ne l’aimiez pas telle que vous l’avez rénovée à la fin de l’été?», me demanderont ceux qui se souviennent que nous étions en pleines rénovations au mois d’août. Pour tout vous dire, nous ne sommes pas encore en mesure de l’aimer ou de ne pas l’aimer, puisque le projet n’a pu avancer pendant trois longs mois, avant que mon doux s’y remette enfin la semaine dernière. Et histoire que ça avance un peu plus vite, j’ai décidé de mettre moi aussi la main à la pâte hier, tartinant les tuiles de céramique avant que mon doux ne les colle au mur.

Entre deux tartines, en milieu d’après-midi,j’ai empli la cocotte de terre cuite de bonnes choses et ai laissé le four faire le reste. À l’heure du souper, les travailleurs ont pu célébrer l’atteinte de leur objectif de la journée (mettre la céramique sur tout un mur) en dégustant un excellent repas, cuisiné avec un minimum d’efforts.
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Poulets de Cornouailles au scotch et aux morilles

4 décembre 2005 |

Je cuisinais pour deux. Un poulet de Cornouailles de dimension respectable nourrit facilement deux personnes. Alors pourquoi diantre ai-je préparé deux poulets? Eh bien d’abord parce que tant qu’à en cuisiner un, ce n’est pas plus long d’en faire deux, et d’avoir ainsi un repas en banque pour le lendemain. Ensuite, parce qu’un seul poulet de Cornouailles se serait retrouvé un peu perdu dans ma cocotte de terre cuite, et aurait ainsi pu s’assécher en cuisant. Enfin, parce que j’ai besoin de refaire un stock de bouillon de poulet, et que je voulais donc avoir des os en quantité. Et puis bon, pourquoi ai-je à ce point besoin de justifier le nombre de poulets cuisinés, hein? Alors, passons!

Ce qui importe, c’est le résultat. Et quel résultat! J’ai farci les bêtes d’un mélange de pain, de céleri, d’oignon, de scotch et de poivre vert, je les ai enfarinées, les ai faites dorer à la poêle, puis les ai laissées cuire longuement à la cocotte. La chair était tendre, goûteuse, juteuse et le mariage des saveurs, très intéressant. J’irais jusqu’à dire que c’était le meilleur poulet de Cornouailles que j’aie préparé à ce jour. Mais ne me croyez pas sur parole: essayez-le!

Poulet-de-cornouailles-au-s.jpg

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