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Banlieusardises

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Viandes

Boeuf, veau, cheval, porc, agneau et parfois même bison, cerf et caribou se succèdent dans mes chaudrons. Vous l’aurez deviné: je ne suis pas végétarienne!

Jambon à la bière

6 avril 2009 |

Un vrai bon classique, à préparer en prévision du (ou pendant le) long week-end de Pâques: le jambon à la bière. On en trouve diverses variantes, la plupart misant sur une cuisson lente (parfois jusqu’à 9h), qui fait fondre le … Suite

Côtelettes de porc marinées à l’huile de truffe et à l’érable

23 mars 2009 |

Il y a de ces ingrédients qui vous transforment l’ordinaire en un moment de pure magie. L’huile de truffe est de ceux-là. J’ai quasiment honte de vous avouer que je n’en avais jamais goûté avant cette année. Et pourtant, c’est … Suite

Mille-feuille de veau et de patate douce au foie gras

26 février 2009 |

Imaginez un peu: une présentation étagée de fines escalopes de veau et de patates douces, chapeautée d’un morceau de foie gras. C’est-y pas le rêve, ça?

Eh bien non, en fait. C’était tout juste bien. Sans être ratée, la recette … Suite

Chevreuil bourguignon

16 janvier 2009 |

Un des grands avantages d’avoir des enfants, c’est que la famille élargie se fait désormais un devoir de cuisiner des plats en grande quantité pour en offrir et ainsi sauver un peu de temps aux parents (qui peuvent ainsi le réinvestir en temps de qualité avec leur progéniture, c’est-à-dire glisser, faire de la pâte à modeler, du coloriage et regarder BabyTV sur Illico).

Au moment d’écrire ces lignes, j’ai deux gros pots de «bines» de mon père au frigo, des poivrons farcis et des cretons au congélo… et en tête, le doux souvenir d’un repas cuisiné par mes beaux-parents et dégusté en leur compagnie ce week-end (si, si, vous avez bien lu: ils s’invitent à manger et apportent tout ce qu’il faut… avouez que, côté beaux-parents, on fait difficilement mieux). Au menu: chevreuil bourguignon.

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Dixit ma belle-maman, «les ingrédients sont faciles à se procurer sauf le chevreuil qu’il faut aller chasser»… Non seulement ils cuisinent bien, mais beau-papa chasse. C’est-y pas merveilleux, ça?
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Tourt… euh… pâté à la viande des Fêtes (à l’hydromel!)

19 décembre 2008 |

Comme à chaque année, LA question ne se pose pas: il faut une tourte à la viande hachée, une tradition bien de chez nous. Mais comme à chaque année aussi, L’AUTRE question se pose: comment l’appeler? Petite, on disait tourtière. Mais en vieillissant on croise tôt ou tard sur sa route des défenseurs de la Tourtière A.O.C. Et croyez-les: elle n’a rien à voir avec un petit pâté de rien du tout. Et de fait, une « vraie » tourtière, c’est pas mal impressionnant (voyez ma version par-là): de gros morceaux de viande, une épaisseur délirante… Bref, c’est quelque chose!

Cela dit, je continue d’être fan de la tourt… euh… du pâté… tourte… whatever de mon enfance. Et quand vient le temps des Fêtes, c’est celle-là que j’ai envie de retrouver.

J’en ai cuisiné une (ou un… argh, vous voyez le problème?) avec Fanny la semaine dernière. Voici ce que ça a donné:

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«Ooooooh! La belle tourtière!», a lancé mon doux en voyant cette drôle de tête à table le soir. «C’est pas une tourtière, papa… c’est un pâté à la viande!», de rétorquer la grande. Le papa était un brin découragé (l’appellation « pâté à la viande », il déteste: pour lui, ça évoque les p’tits pâtés tartinables plus qu’une tarte à la viande).

Mais bon, au moins, pour la prochaine génération, L’AUTRE question ne se posera plus… ne restera qu’à décider de l’essentiel: quand est-ce qu’on LE cuisine et combien on en fait? ;-)
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Lapin à l’érable

17 juin 2008 |

Ce n’est pas mon interprétation la plus réussie du lapin. Je ne suis pas particulièrement fière de mes photos non plus (cette idée, aussi, de rédiger une recette après être allée faire un tour sur Le Carrefour!) Mais je ne peux pas ne pas vous en parler, parce que l’animal était un généreux cadeau d’une blogueuse, JulieJulie (mieux connue sous le nom de Julie-aux-cinq-enfants). Oh, bien sûr, celle qui me l’a offert parle plutôt d’un échange, mais je vous laisse juger: quand on part avec dix petits plants de tomates sous le bras, et qu’on revient avec un lapin et une douzaine d’œufs frais dans la glacière, est-ce qu’on peut encore dire que c’est un échange? Il ne me reste qu’à espérer que mes plants seront productifs, pour lui remettre un peu de tout ce qu’elle nous a donné!

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L’idée de manger du lapin a un peu surpris ma grande. Surtout quand on lui a dit que c’était un cadeau des amis qu’on avait vus ce dimanche. Elle avait vu de vrais lapins dans leurs clapiers, alors elle a immanquablement commencé à faire des liens…

Ma grande (avec un air de vous-ne-me-ferez-pas-marcher): Des lapins, ça ne se mange pas!
Maman banlieusarde (qui se demande si elle est prête à aborder cette question): Mais si, ça se mange! Toute la viande qu’on mange vient des animaux.
Ma grande (avec un air de dites-moi-que-ce-n’est-pas-vrai): Oui, mais pas les lapins, hein?
Maman banlieusarde (qui décide que la vérité crue peut attendre encore un peu): C’est vrai, pas les lapins (et plus bas) en peluche.

Ouf. Je n’ai pas menti. Juste reporté à plus tard une discussion sur le comment du pourquoi mange-t-on les animaux, surtout quand ils sont doux et mignons. Mais mon esprit, lui, a continué à vagabonder sur ce thème.

On dit souvent qu’acheter des produits locaux est un geste écologique parce que la nourriture voyage moins, mais ça l’est aussi parce que de connaître l’origine de ce qu’on mange nous incite à consommer autrement. Bien sûr, j’évite toujours de gaspiller la nourriture, mais j’ai trouvé que le fait d’avoir vu où mon lapin avait été élevé, de savoir qu’il avait été soigné et nourri par une amie, tout ça incitait à encore plus de respect. Si on en savait un peu plus sur la viande qu’on achète, si elle était un peu moins désincarnée, on en consommerait sûrement beaucoup moins, et quand on le fait, on la mangerait en sachant à quel point elle est précieuse…

L’esprit de ma grande aussi a dû vagabonder, car une fois à table, le déni a fait place à une déclaration unilatérale d’appréciation: «il est bon, le lapin des amis, maman!», répétait-elle en dégustant chaque bouchée… Elle n’a pas été dupe de ma diversion, on dirait!

Mais revenons-en à nos moutons. Ou à notre lapin. Il n’était pas question de perdre le plus petit morceau de viande — voir la recette ci-bas — et même ses os ont servi à faire le plus délicieux des bouillons! Merci d’ailleurs à Vincent le ri-canneux, chez qui j’ai abouti alors que je me demandais si du bouillon de lapin, ça se pouvait

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