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Banlieusardises

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recette - 7/16 - Banlieusardises

Un menu plein de variété pour petits et grands

31 juillet 2008 |

Quand je sais qu’il y aura des enfants autour de la table, plutôt que de m’atteler à la tâche impossible de trouver LE plat qui leur plaira à tous, j’en concocte plusieurs en me disant qu’il y en aura bien un qui leur plaira à chacun. C’est connu: les enfants aiment avoir le choix!

C’est la stratégie que j’ai utilisée hier avec alors qu’on recevait la joyeuse tribu d’une ancienne voisine du forum, Bergamote (qui a maintenant son très alléchant et calorique blogue: Sucrissime). Française, la petite famille est sur la fin d’une visite de quelques semaines au Québec.

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En réfléchissant au menu, je cherchais surtout comment offrir cette variété de plats tout en limitant mes interventions à la cuisine. Je voulais profiter de chaque minute pour mieux faire connaissance! J’ai donc choisi des plats pouvant être préparés d’avance.

Pour ceux que ça peut inspirer, je vous mets tout de suite le menu, quelques photos et les hyperliens vers les recettes déjà publiées… quand j’aurai une minute (soit aujourd’hui ou alors dans la semaine des quatre jeudis), je rédigerai celles qui manquent à l’appel:

· Bouchées d’hémérocalles farcies à la ricotta
· Tomates et bocconcini
· Keftas (brochettes de viande hachée) de dindon à la coriandre et au cumin
· Keftas de bison au pimenton et au romarin
· Taboulé de chou-fleur
· Hummus épicé
· Caviar d’aubergine
· Yogourt maison à l’érable

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Quand ils sont arrivés, les amuses-bouche étaient déjà sur la table, et tout le reste attendait au frigo. Il n’y avait plus qu’à enfiler les keftas sur des brochettes en placotant.
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Croustade à la rhubarbe et aux fraises

6 juillet 2008 |

Qu’est-ce qu’on fait, lorsqu’on n’a que la tarte aux pommes comme spécialité en matière de desserts, et que ce n’est pas la saison des pommes? Deux choses:

1- On invite des copines qui ont la dent sucrée et qui se chargent du dessert…
2- Quand on a épuisé le carnet d’adresses, on adapte notre seule et unique spécialité aux produits de saison!

croustade_rhubarbe_fraise_2.jpg

Avec deux beaux plants de rhubarbe au jardin, et des fraises «de la veille» achetées au marché (elles ont l’avantage d’être molles, sucrées et vendues à rabais), j’avais un bon point de départ. Je les ai tout bonnement mélangées avec du sucre, et je les ai mis dans un moule beurré avant de les couvrir du mélange de croustade qui fait le succès de ma tarte aux pommes (qui inclut des amandes et fait fureur à tout coup). On pourrait certainement faire la même chose en tarte, mais comme le mélange de fruits rejette beaucoup de jus à la cuisson, il faudrait trouver une manière de gélifier le tout!
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Paëlla relevée au zeste de citron

30 juin 2008 |

Quand on achète, le même jour, du riz à paëlla et une râpe Microplane (vous savez, semblable à ce que Josée Di Stasio utilise pour zester le citron… dénichée en spécial à 15$, je n’ai pu résister), ça donne quoi?

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Filet de pangasius au satay

22 juin 2008 |

Voici une recette très très très vite faite si vous avez un reste de sauce satay déjà préparée. Si vous n’en avez pas, elle sera juste très vite faite.

Une sauce qui mélange le lait de coco et le beurre d’arachide: on peut difficilement rêver de mieux pour inciter les enfants à manger leur poisson! En tout cas, chez nous, le pangasius au satay a été un franc succès. J’ai utilisé des filets de pangasius, mais on pourrait très bien imaginer la même recette avec des filets de tilapia ou même des pavés de saumon, en augmentant le temps de cuisson.

pangasius_satay.jpg

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Salade de pâtes au canard carbonisé

18 juin 2008 |

Gras + barbecue = feu. C’est une équation connue de tous. Tous savent aussi que du magret de canard, c’est gras. N’empêche, tous finissent par mettre, un jour ou l’autre, un magret à griller… pardon… à CARBONISER sur le barbecue.

salade_canard_pates.jpg

Certains recommandent de le couper sur sa longueur — la cuisson est alors plus rapide et la surface n’a pas le temps de brûler — mais j’ai découvert ces certains-là trop tard pour mon pauvre canard. Alors si vous êtes comme moi, voici une idée de récupération du lendemain pour le magret carbonisé ;-)
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Lapin à l’érable

17 juin 2008 |

Ce n’est pas mon interprétation la plus réussie du lapin. Je ne suis pas particulièrement fière de mes photos non plus (cette idée, aussi, de rédiger une recette après être allée faire un tour sur Le Carrefour!) Mais je ne peux pas ne pas vous en parler, parce que l’animal était un généreux cadeau d’une blogueuse, JulieJulie (mieux connue sous le nom de Julie-aux-cinq-enfants). Oh, bien sûr, celle qui me l’a offert parle plutôt d’un échange, mais je vous laisse juger: quand on part avec dix petits plants de tomates sous le bras, et qu’on revient avec un lapin et une douzaine d’œufs frais dans la glacière, est-ce qu’on peut encore dire que c’est un échange? Il ne me reste qu’à espérer que mes plants seront productifs, pour lui remettre un peu de tout ce qu’elle nous a donné!

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L’idée de manger du lapin a un peu surpris ma grande. Surtout quand on lui a dit que c’était un cadeau des amis qu’on avait vus ce dimanche. Elle avait vu de vrais lapins dans leurs clapiers, alors elle a immanquablement commencé à faire des liens…

Ma grande (avec un air de vous-ne-me-ferez-pas-marcher): Des lapins, ça ne se mange pas!
Maman banlieusarde (qui se demande si elle est prête à aborder cette question): Mais si, ça se mange! Toute la viande qu’on mange vient des animaux.
Ma grande (avec un air de dites-moi-que-ce-n’est-pas-vrai): Oui, mais pas les lapins, hein?
Maman banlieusarde (qui décide que la vérité crue peut attendre encore un peu): C’est vrai, pas les lapins (et plus bas) en peluche.

Ouf. Je n’ai pas menti. Juste reporté à plus tard une discussion sur le comment du pourquoi mange-t-on les animaux, surtout quand ils sont doux et mignons. Mais mon esprit, lui, a continué à vagabonder sur ce thème.

On dit souvent qu’acheter des produits locaux est un geste écologique parce que la nourriture voyage moins, mais ça l’est aussi parce que de connaître l’origine de ce qu’on mange nous incite à consommer autrement. Bien sûr, j’évite toujours de gaspiller la nourriture, mais j’ai trouvé que le fait d’avoir vu où mon lapin avait été élevé, de savoir qu’il avait été soigné et nourri par une amie, tout ça incitait à encore plus de respect. Si on en savait un peu plus sur la viande qu’on achète, si elle était un peu moins désincarnée, on en consommerait sûrement beaucoup moins, et quand on le fait, on la mangerait en sachant à quel point elle est précieuse…

L’esprit de ma grande aussi a dû vagabonder, car une fois à table, le déni a fait place à une déclaration unilatérale d’appréciation: «il est bon, le lapin des amis, maman!», répétait-elle en dégustant chaque bouchée… Elle n’a pas été dupe de ma diversion, on dirait!

Mais revenons-en à nos moutons. Ou à notre lapin. Il n’était pas question de perdre le plus petit morceau de viande — voir la recette ci-bas — et même ses os ont servi à faire le plus délicieux des bouillons! Merci d’ailleurs à Vincent le ri-canneux, chez qui j’ai abouti alors que je me demandais si du bouillon de lapin, ça se pouvait

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